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Message par Invité Mar 4 Juil - 17:59

l'envie de sortir. d'aller prendre l'air. besoin vital qui s'fait ressentir d'un coup. israa, elle est installée dans l'appartement qu'elle partage avec trois autres personnes. allongée sur son lit, son ordi sur les jambes. elle doit bosser un peu ses cours. juste comme ça. pour prendre un peu d'avance. et après une page de lecture, l'envie de s'faire la malle arrive. alors elle s'fait pas prier israa. oh ça non. la gamine, elle s'lève d'un bond, éteignant son ordi au passage; et hop, elle enfile un jeans et un sweat, cheveux ramassés en une haute queue de cheval. planche sous le bras, elle quitte l'appartement en saluant brièvement ses colocataires. elle sait même pas s'ils étaient là ou pas. parce qu'elle a entendu la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer pas mal de fois aujourd'hui. elle a perdu l'compte. la gamine, à peine arrivée hors de l'immeuble, elle se hisse sur son skate. et elle dévale les rues lyonnaises. rues qu'elle connait sur le bout des doigts. s'perdre ici, c'est impossible pour elle. parce qu'elle connait l'nom de toutes les rues. et les débouchées qu'elles offrent. alors israa, elle fonce. jusqu'au skatepark. parce qu'elle veut s'amuser un peu. sentir encore longtemps l'vent soulever ses cheveux. s'infiltrer dans son sweat trop grand. fouetter son visage aussi. elle s'sent bien là.
alors après quelques court instants de route, elle se retrouve face au skatepark. bondé d'monde. mais elle s'en moque bien israa. elle s'moque pas mal du monde qu'il y a autour d'elle. elle doit connaître pas mal de monde d'ailleurs. mais elle fait pas attention. elle reste dans sa bulle. complètement dans sa bulle. elle grimpe. et elle se lance. la planche qui suit les courbes du skatepark. elle se contente de rester bien dessus israa. elle tente aucune figure aujourd'hui. parce qu'elle a pas la tenue adéquate. parce qu'elle veut pas s'écorcher aujourd'hui. et elle finit par s'asseoir sur un coin. les pieds dans l'vide. la planche sous les fesses. comme siège. siège qui a tendance à bouger par moment. mais elle reste sur place. ou elle essaie d'le reste au moins.



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Message par Ed Mar 4 Juil - 19:50

 Ed traîne les rues, traîne des pieds et ses godasses pleines de boues, de terres, de pluie. Elles en ont vue de toutes les couleurs, de champs verts à perte de vue, du bitume froid, gris et humide, en passant par le sable chaud qui se gratte une place et vient chatouiller ses pieds. Il dit toujours que ça le dérange, comme on dit de la chaleur qu'elle étouffe et du froid qu'il gèle, qu'on pleure l'hiver en été et prie l'été en hiver. Il aime ça sans vraiment le dire, comme une chanson d'amour sans I love you. Et puis surtout, il aime la vie, la ville, ses bruits et ses lumières, ces torts et ses travers, sa misère, sa galère. Ce soir elles grattent l'asphalte comme une guitare mal accordée et ses mains traînent encore dans ses poches, inutiles. Un vieux réflexe d'ado maladroit et mal à l'aise. Il sait pas quoi en foutre de ses mains, si elles doivent se croiser avec ses bras devant et se donner un air intelligent, sur de lui, qui sait où il va, ou rester ballante. Alors, elles sont là et elles y restent, presque aussi invisibles que lui, comme un petit moucheron. Il vague de lumière en lumière, pose son regard sur le cul de quelques filles et le visage de garçons, sans vraiment regarder. Sans s'attarder, tant qu'il continue de marcher sans but droit vers l'horizon. Y a qu'arrivé au skatepark qu'il fait une pose pour respirer et chasser le point de coté qui coupe son souffle. Puis elle est là, elles sont toutes là mais elle avant toutes. C'est ni un coup de foudre ni une illumination, ça n'a rien à voir. C'est juste une évidence. Et il ose à peine s'approcher tant il a peur de la déranger. Elle semble réfléchir à quelque chose d'important, comme le sens de la vie peut-être, ou écrire d'autres poésies dans sa tête. Mais à aucun moment, elle n'a l'air d'être présente et les pieds sur terre, il voudrait, Ed goûter à cette autre réalité.  Mais il est bien trop réveillé maintenant pour s'autoriser à rêver. Belle soirée, n'est-ce pas. Bonjour serait-trop brutal, salut trop intime. Vous vous amusez pas mamzelle ?

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Message par Invité Mer 5 Juil - 15:50

le cul sur la planche après que ses pieds ne s'y soient posés pendant un certain temps. les yeux qui passent sur les quelques personnes présentes. les personnes qui s'amusent sur leurs planches. sur leurs vélos. sur leurs trottinettes. ceux qui osent tenter des figures aujourd'hui. ceux qui en ont le courage. l'envie. ceux qui ont la tenue adaptée surtout. la plupart des personnes sont là avec des protèges genoux. au moins cette protection. et s'élance dans les courbes du skatepark à toute vitesse. la concentration se lisant sur leurs visages. israa, elle reste assise. bougeant ses pieds dans le vide. les balançant d'avant en arrière. cognant doucement ses talons contre le béton. israa, elle finit par s'perdre dans ses pensées. elle part loin. très loin. elle pense à la colocation. et elle s'demande comment ça s'passe pour baraa. parce qu'indéniablement, quoi qu'elle pense, elle finit par penser à sa jumelle. esprits liés. unies pour toujours. une seule âme en deux corps. c'est un peu c'qu'elles sont. jamais vraiment l'une sans l'autre. sauf depuis quelques semaines. parce qu'elles prennent leur indépendance. se séparent. pour le bien de l'une ou de l'autre.
y'a un gars qui s'approche. et qui s'installe à ses côtés. israa, elle sourit doucement en laissant son regard chuter sur lui. plutôt mignon. mèches rebelles qui viennent tomber sur son visage. visage à moitié enfantin. mais à moitié seulement. parce qu'on devine quand même clairement qu'il n'est pas un gosse. ouais, plutôt pas mal comme soirée. et il pose une question. savoir si elle s'amuse. israa, elle s'amuse. là. mais elle préfèrerait rouler sur sa planche. sauf qu'elle peut pas. qu'elle veut pas ce soir. oh si je m'amuse là. mais j'préfère regarder ce soir. j'ai pas la tenue adéquate. et vous ? vous vous amusez ? elle le regarde. dans les yeux. avec un petit sourire qui reste sur ses lèvres. j'vous ai jamais vu dans l'coin. vous venez souvent ici ?

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Message par Ed Mer 5 Juil - 20:15

C'est un monde qu'il n'est pas l'sien, lui, gamin de la ville, mais la ville pure aux lumières léchés. Y a dans les néons une tentation à laquelle il peut pas résister, dans le bitume un parfois qui lui donne tournis et nausée autant qu'elle fait pétiller ses yeux. Il se drogue à cet univers auquel il rêve d'appartenir mais même en tendant le bras il est pas sur que ce qu'il touche et réel ou appartient à son avenir. Paris ça lui manque pas, mais Paris c'est chez soit. C'est celle qui préfère les sacs Louis-vuiton à ceux qu'on balance dans le dos, à moitié déchirés, qui ont vu, vécu, ressenti des émotions, témoins des premières larmes, des premiers baisers. Celle qui se pavane avec la demoiselle de fer et là, Lyon, elle a rien d'autre à offrir que sa poplation jeune et fêtarde à qui il manque aucun dynamisme. C'est une copie plus colorée de là où il est née, une carte postale qu'il visite et qu'il envoie à son lui du futur en souvenir de cette jeunesse qu'il est en train de gaspiller.  C'est pas son monde à lui, Ed, ce monde nocturne est nouveau. Il se l'approprie, en fait sa seconde peau, l'associe au chaos qui lui permet de ressentir enfin de la paix, il a l'impression depuis, de mieux respirer. Pas qu'il se sente vraiment à sa place, parce qu'il n'appartient à nulle part et que Lyon ne sera jamais sa maison. Il aura beau essayer, ça restera la ville qui a tout fait basculer, mieux, pire. Il a encore quelques années pour plancher dessus.
Ce sera quelque chose, qui aura un nom, un jour. Comme la jolie demoiselle, ses boucles brunes qui tombent en cascade, sa peau métisse et son regard de braises ardentes. Rien que ça, oui, ça l'amuse. Non. Ça le rend heureux et la joie est une source de folie sans fin. Là ? je suis bien je trouve, je m'amuse avec eux. Par la pensée. Donnez lui un skate, il fait un vol plané. Vous savez en faire vous aussi ? C'est dommage, j'aurai bien aimé vous regarder... Il y a dans sa voix, le calme plat avant l'orage, comme-ci à chaque instant, tout pouvait éclater. On se dit qu'il va dérailler, péter un câble et ça retombe dans l'eau. Pétard mouillé. Ed, a ce don du langage, de décevoir avant même qu'on ait le temps de comprendre ce qu'il est en train de raconter. Je suis ici depuis à peine un mois, je n'avais pas prévu de rester. Mais...
Mais.
une autre histoire. Un autre soir.
Mais, suffit amplement.
Comment je dois vous appeler ?
Ed

Ed


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Message par Invité Jeu 6 Juil - 15:59

lyon, elle n'y est pas née. pourtant c'est tout comme. parce que israa et baraa, elles sont arrivée ici alors qu'elle étaient hautes comme trois pommes. deux enfants en bas âge. adoptée par une famille lyonnaise. adoptée par lyon tout court au final. deux libanaises perdues dans les rues d'une ville inconnue. mais elles ont eu le temps de s'y retrouver. de les connaître sur le bout des doigts. maintenant, israa, elle pourrait se déplacer d'un point a à un point b, les yeux clos, il faudrait juste qu'on lui donne le nom des rues dans lesquelles elle se trouve et le tour est joué. pourtant, israa, elle n'est pas très douée en orientation. mais à force d'emprunter ces rues, elle connait différents itinéraires. peut-être pas tous, parce qu'il y a forcément des rues dans lesquelles elle n'a pas posé les pieds. des rues dans lesquelles il ne vaut mieux pas qu'elle passe surtout. pas maintenant. pas alors que le soleil commence légèrement à décliner dans le ciel. alors elle a prit les grandes rues. le trajet le plus court surtout. et là voilà au skatepark. les yeux qui suivent les quelques courageux. et y'a un gars qui approche. qui s'installe à ses côtés. israa, elle lui sourit. sincèrement. c'est bien aussi de s'amuser par la pensée. elle rit très légèrement. sa tête se haussant doucement quand le jeune homme lui demande si elle sait en faire. si elle sait faire du skate. israa, elle se sert de sa planche depuis qu'elle sait tenir debout. depuis qu'elle a un minimum d'équilibre. ouais, j'en fais depuis des dizaines d'années. et une prochaine fois, promis. elle reste assise. tranquillement assise. et la gamine, elle l'trouve plutôt sympa ce gars. mais assez étrange à la fois. parce que sa voix reste calme. sans aucune émotion. mais elle s'attarde pas là-dessus. parce que la conversation s'enchaîne. sur la durée de sa présence ici. un mois. un mois c'est court. ça passe vite surtout. un simple chapitre d'une vie. sauf que le garçon, il s'arrête. phrase en suspens. vous avez eu le temps de bien faire le tour de la ville ? elle ne l'interroge pas sur le reste de sa phrase. parce que ça ne la regarde pas vraiment. s'il n'a pas envie d'en parler, elle ne va pas le forcer. elle le regarde dans les yeux. israa. vous pouvez m'appeler israa. et vous ? y'a une pause. courte pause. avant qu'elle ne reprenne parole. on peut se tutoyer, non ?

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Message par Ed Sam 8 Juil - 1:20

Les bruits se taisent aux alentours, c'est le moment où il n'y plus personne d'autres qu'eux sur terre et où le temps s'arrêter l'espace d'un instant, juste un. Il aimerait bien parfois, Ed, qu'il n'y ait personne sur terre mais il se sentirait sans doute très seul. Il sait qu'il peut se suffire à lui même, mais surtout un temps défini. Et son temps à lui est compté comme un produit de consommation, sa date de péremption est écrite au fond des paquets de clopes qui s'égarent trop souvent sur ses draps défaits. Être seuls à deux c'est le paradoxe dont il a besoin, ça lui fait se sentir unique pendant cet instant et il essaye d'être attentif à tout ce qui fait qu'une personne est unique. Du ton de sa voix à la manière de laisser tomber son regard sur les autres en face, il s'approprie le moment, une histoire. Le témoignage d'une vie et si il plisse les yeux encore un peu il peut visualiser la jeune fille qui s'élance sur sa planche, puis l'ado et la demoiselle qu'elle est maintenant, à coté de lui. Le vit si fort qu'il pourrait presque passer une vie entière à s'y vouer, imaginer qui elle est. Une fille des quartiers ou une bourgeoise égarée. Et lui à coté, l'égaré, tout court.
Son interlocutrice est si calme qu'il craindrait presque que ses pensées en deviennent trop bruyantes. Elle est comme la nuit qui tombe, elle se dévoile au fur et à mesure. Comme les étoiles qui se font plus visibles, comme-ci elles s'allumaient une par une alors qu'elle ne font que devenir enfin visible pour le peu que la pollution lumineuse permet de discerner ici bas. Mais c'est ce qui fait toute la magie d'une rencontre, se découvrir, s'accrocher ou s'arracher, c'est aussi montrer sa face cachée, comme la lune qui essaye de draguer le soleil. Tout en sachant qu'ils ne se croisent vraiment jamais. C'est accepter qu'on ne peut pas être vu par tout le monde et qu'on est qu'un parmi des milliers. On peut pas prétendre connaître quelqu'un vraiment. Ça n'arrive que dans les contes de fées et encore. Ce soirée, y ressemble déjà trop. Moi c'est Ed. Tu as un joli prénom Israa, c'est pas d'ici non ? Ici, ça veut dire si peu pour lui. De là où il vient, les origines se mélangent aussi, mais au fond, ils viennent tous de cet ici. J'ai surtout exploré mon quartier, je ne sais pas si le reste m'attire vraiment. Il compte sur Marie pour la visite guidée. Je viens de Paris, c'est différent d'ici. Il sourit, distraitement, presque un air de mélancolie sur son visage et quelque part dans ses poches ses petits poings se serrent. Il n'aime plus Paris, mais il ne veut pas se l'admettre. Il ne veut plus de cette ville en asphyxie. J'ai du mal à rester immobile, je peux te payer quelque chose ? A boire ou une sucrerie ? Il laisse retomber ses épaules en arrière et s'autorise enfin à se détendre sans trop regarder Israa dans les yeux. Ce n'est qu'une inconnue après tout. Alors, il espère juste que sa requête ne sera pas mal interprétée.
Ed

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Message par Invité Dim 9 Juil - 17:48

y'a comme un bruit de fond. les roues des skates contre le bitume. les roues qui rencontrent quelques cailloux qui n'ont vraisemblablement rien à faire là. qui leur font risquer une chute bêtement. quelques rires. quelques paroles échangées entre quelques personnes qui semblant si loin, mais qui au final sont si près. des types que la gamine connaît plus ou moins. de vue. de nom. parce qu'à force de venir ici, on s'connait tous à peu près. on sait surtout qui sont les doués ici. qui sont ceux qui viennent réellement pour bosser. et ceux qui viennent juste pour sortir d'chez eux. l'bordel. ici, c'est la rencontre entre différents univers. les blindés qui viennent s'tester dans le coin. exhiber leur nouvelle planche. les nouvelles baskets à la mode aussi. et y'a ceux des quartiers populaires. avec les planches customisées au marqueur. mais c'est eux qui connaissent réellement le coin. les recoins du skatepark. y'a majoritairement des gars ici. israa, quand elle est venue pour la première fois, elle est restée dans son coin. à observer. à essayer de comprendre pourquoi il n'y avait que très peu de filles. et elle a vite trouvé. les chutes. trop de chutes. parce que ça n'intéresse pas vraiment les filles les skate aussi. ou juste pas les filles du coin. elle sait pas trop israa. parce qu'elle n'a jamais vraiment été ailleurs. le liban, elle s'en souvient pas trop. elle était jeune, alors elle n'en a pas des masses de souvenir. juste papa. papa et ses conneries. papa et sa gentillesse extrême. baraa et israa qui pouvaient faire ce que bon leur semblait. et le garçon assis à ses côtés, il arrive à savoir qu'elle vient pas d'ici juste avec son prénom. c'est vrai qu'israa, ça fait pas vraiment français. ça fait pas vraiment lyonnais. alors elle sourit doucement. ouais, j'viens du liban. enfin, je suis née là-bas. et ed, c'est un diminutif ? edouard ? edwin ? eddy ? curieuse. elle cherche à comprendre. parce que ed, comme prénom, ça semble trop court. abrégé. pas complet. la flemme de mettre une fin. comme une phrase en suspend. ça la perturbe la gamine. alors elle cherche à comprendre. à savoir. surnom, peut-être. ou peut-être pas. israa, elle bouge pas. elle reste assise. le regard posé sur ed. maintenant, elle connaît son prénom. c'plus pratique. bien plus pratique. et ed, il dit qu'il a visité son quartier. rien d'autre. parce que ça l'intéresse pas vraiment. enfin, il est pas sûr que ça va l'intéresser. elle comprend pas israa, mais elle hoche la tête. un parisien. un parisien perdu à lyon. c'est sûr que la capitale doit être bien différente d'ici, mais israa, elle pourrait pas aller là-bas, parce qu'elle est bien ici. si tu comptes rester encore un peu, j'pense que ça serait pas mal que tu connaisses le reste aussi. ça pourrait te servir on va dire. et comme ça tu pourras sortir un peu de ton quartier. voir d'autres choses. israa, elle voit le sourire mélancolique du jeune homme. l'air rêveur. il y repense à la capitale. c'est obligé. c'est comment paris ? israa, elle sait pas. elle a entendu tellement de trucs. comme quoi c'est beau. c'est magique. mais que c'est sale aussi. trop sale. polluée. c'est pas comme lyon. où on peut encore respirer tranquillement. sans étouffer. la gamine, elle remue ses pieds dans le vide. encore et toujours. sans bouger le reste de son corps pour ne pas faire bouger la planche. sinon, elle part israa. elle part loin. la planche l'emmenant bien loin. israa, elle écoute la proposition d'ed. elle peut pas refuser de bouger. d'aller manger ou boire un truc. alors elle sourit et se redresse alors. allons-y. mais je paie ma part hein. elle veut pas profiter d'lui. surtout pas alors qu'elle ne le connait pas.

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