Il est particulièrement essoufflé, Alban. C’est pas un grand sportif, qu’on se le dise tout de suite, alors monter les 7 étages de son immeuble, voilà. Il frappe à la porte de l’appart 74, en espérant quand même trouver quelqu’un. Et en espérant aussi n’pas réveiller tout l’appart, il est huit heures du mat, c’est vrai que certains roupillent encore à cette heure-là. Et finalement, c’est Camille qui lui ouvre la porte, Alban, il le connait pas trop trop, mais c’est sans doute un bon gars, il s’dit. « Yo, ça va ? Y’a Jasmine dans le coin ? » Il lance, ouais, parce qu’il vient pour elle, et attention, il lui emmène le p’tit dèj. Apparemment, elle dort encore, il lui dit. Il rentre, Alban, et puis, il frappe à la porte de la chambre d’sa pote. Il rentrerait bien, là, comme ça, mais il sait pas trop si elle est seule, alors bon, imaginez qu’elle est avec son mec, il est pas sûr de garder son calme dans ce cas-là le petit. « Allez livraison petit déjeuner au lit, j’peux rentrer ? » Il demande, précaution d’abord. C’est vrai qu’il est pas non plus là par hasard, ça fait un peu moins d’une semaine qu’il a pas franchement de nouvelles de Jasmine, alors, il s’inquiète un peu, Alban. Il s’imagine les pires trucs, les pires disputes avec son mec, et s’il l’a retrouve encore couverte de bleus ? Ouais, faut qu’il s’assure qu’elle aille bien, quoi. Et elle lui manque aussi un peu, alors bon. « Allez j’ai pris ton café préféré en ville. »

Cette nuit, tu l'as passée avec tes colocataires, t'as regardé la télé enfin des séries toute la nuit, ne voulant pas aller te coucher, trop peur de faire des cauchemars, trop peur de le voir dans tes rêves. Tu t'étais donc couchée assez tard même très tard, t'avais juste entendu Zak quitter ton lit, oui tu lui avais demandé de dormir avec toi. Il ne se passait rien entre vous c'était avant tout ton meilleur ami et tu aimais passer du temps avec lui. Tu avais fermé les yeux la seconde suivante pour retourner dans tes rêves. La douce voix d'Alban arriva dans tes rêves, tu soupiras et mis la couette sur ta tête "Mais il est quelle heure?". Tu ne savais plus où tu étais, mais quand il prononça le mot café, tu retiras doucement la couette de ta tête et arrangea rapidement ta coupe de cheveux avec un sourire "t'es parfait Alban tu le sais ?". Tu attrapas ton café et le regarda avec un grand sourire "Tu voulais me voir nue c'est ca ?". Tu dormais rarement nue, ne supportant pas voir tes bleus , tu dormais en nuisette avec un gilet, tu supportais pas voir les traces sur tes bras et tes jambes. Tu bus une gorgée, te redressas doucement et l'embrassas sur la joue. "Tu retires tes chaussures et come on". Tu te poussas pour lui laisser de la place dans le petit lit que tu avais, et soupira "Vraiment tu as de la chance que cela soit toi , sinon j'aurais tué la personne. je déteste me faire réveiller tu le sais très bien ". Tu pris encore une gorgée

C'est vrai qu'il a tendance às e lever assez tôt, Alban, sans franchement se demander si les autres sont aussi réveillés ou pas, et, visiblement, elle avait pas prévu d'se lever tout de suite Jasmine. "huit heures, allez arrête de faire ta marmotte" il lance, en s'marrant, et forcément, avec le café, ça la motive tout de suite plus à se réveiller. "exactement, ça m'manque un peu tu vois" il répond, quand au fait d'la voir nue, pour rire, mais, y'a une petite, petite part de vraie aussi, là-dedans, ça faisait un petit moment, enfin, il a l'impression, mais, bref, p'tit dej en priorité. Elle choppe l'café, et, enfin, il a l'droit à la petite bise qui l'met de bonne humeur. "ça roule", il répond, en enlevant ses shoes avant de grimper dans le lit avec elle. "j'sais bien, mais j'ai fait des supers muffins, tu vois, j'me disais que tu devais en profiter" il lance, en lui montrant la p'tite boîte qu'il a ramené aussi. Et, il goûte enfin à son petit café, l'deuxième bonheur du matin. "quoi d'neuf alors? "

Alban c'était son rayon de soleil quand elle allait pas bien, et puis il faut dire qu'il était aussi pas mal au lit c'était que du plus. elle repris une gorgée de café en souriant " Mon corps manque à tout le monde, une fois que les gens l'ont vu ". Tu rigolas de plus belle en voyant son regard, t'étais contente qu'il soit là, avec toi. Tu posas ta tête sur son épaule et pris un muffin au passage et croqua dedans " Franchement si je te connaissais pas je dirais que tu es l'homme parfait; même si à cause de toi je vais ressembler à une baleine". Tu explosas de rire, cela te faisais énormément de bien , de rigoler, d'couter ce doux son qui sortait de ta bouche, en ce moment tu ne rigolais pas souvent. Tu pris une gorgée de café et reposas délicatement ta tête sur son épaule "Toujours la même chose ". Tu fis un petit sourire, cela voulait tout dire quand c'était toi qui disais cela, tu parlais bien sur d'Ares ton petit copain actuel "Hier j'ai passé une soirée entre colocataire et cela m'a fais le plus grand bien. Il m'a bien sur appelé mais j'ai pas répondu". Tu relevas les yeux pour le regarder dans les yeux "Et toi alors ?". Comme toujours tu changeais de sujet, t'aimais pas parler de toi et de lui, non tu voulais rien dire car cela devenait trop réel et tu ne voulais pas que cela soit réel car pour toi tu vivais une histoire digne d'un conte de fée, pourtant tu savais que c'était loin d'être le cas

Il rigole, Alban, et, putain, que ça lui fait du bien, ce genre de moments avec ses potes, là, surtout avec Jasmine, cette légèreté, cette facilité, il se dit que tout ira toujours bien, entre eux, et, c'est cool d'avoir quand même quelques relations de ce genre-là, y'a la confiance, la bienveillance, toutes ces petites choses qui construisent une amitié. "Genre, si tu me connaissais pas, tu rigoles, j'suis carrément l'homme parfait, j'suis beau, gentil, aimable, j'cuisine et tout, qu'est-ce que tu veux de plus?" sauf si l'homme parfait de Jasmine, c'est celui qui l'frappe, là, c'est vrai qu'Alban peut pas franchement rivaliser. "excuse-moi mais t'as de la marge avant de ressembler à une baleine" il répond, et, il s'marre en voyant Jasmine rire, là, c'est beau, vous comprenez, une fille comme ça, qui sourit, qui rit, c'est beau, et ça fait du bien, vraiment. La conversation continue, Alban boit un peu mieux d'son café, passe sa main dans les cheveux de Jasmine, qui a sa tête posée, là, sur son épaule. Forcément, il aimerait faire quelque chose pour elle, forcément, ça l'tue de savoir ce qu'il s'passe, et d'être là, impuissant, comme un con incapable de veiller sur sa meilleure amie, il s'sent coupable, Alban. Alors, puisqu'il peut rien faire, il s'contente d'être là, d'passer sa main dans ses cheveux, de lui faire comprendre qu'il est là, ouais, il partira pas, Alban, il est là, pour elle. "tu m'étonnes, il devait flipper sa race." il pourrait rajouter quelque chose comme 'ce gros con' 'cet enculé', mais il se limite, par respect, pour elle, évidemment. " t'as bien fait en tout cas, c'est cool" il a envie de l'encourager, quand elle lutte, comme ça, qu'elle tombe pas aussi facilement dans ses bras de malade mental, il voudrait lui dire qu'elle est forte, ces choses-là. "pas grand chose moi tu sais, j'me prends bien la tête avec une fille en ce moment, le pied quoi" il lance, ironique, évidemment, si tout pouvait être aussi simple qu'avec Jasmine, ce serait mieux, mais, eh, ça marche pas toujours comme ça.

Tu rigolas de plus belle " Toi beau ? Non mais arrête ". Tu l'embrassas sur sa joue pour lui faire comprendre que tu rigolais. Il fallait se l'avouer Alban était beau, peux être pas autant que l'homme qui partageais ta vie mais il avait beaucoup de charme sans doute trop. Tu avais souvent craquer et tu t'étais retrouvée dans le même lit que lui. "Hum tu peux rajouter que tu es pas mal au lit ?" . Tu fis un sourire , oui tu avais pas dit hyper bien juste pas mal pour voir sa réaction; tu croquas de nouveau dans le muffin  "Tu sais parler aux femmes toi"; Tu regardas le plafond, Tu sais pas si tu dois lui dire qu'il est venu y'a pas longtemps que malgré tout tu as ouvert la porte à cet homme que t'aimais "Ouais" Tu le dis presque en chuchotant. Ouais tu avais passé une magnifique soirée , il avait raison c'était vraiment cool "Oui j'ai pu bien en profiter, depuis le temps et tu as raison c'est vraiment cool de pas se sentir attachée; Tu fis un sourire et te redressas d'un coup quand il te parlas d'une fille " Quoi tu oses te prendre la tête avec quelqu'un d'autre que moi? . Tu explosas de rire, cette matinée commençait super bien, tu avais ton Alban et il te faisait rire. T'en avais besoin, tu posas le muffin sur ta table de nuit et tu pris encore une gorgée de café avant de le poser aussi, mon dieu qu'il était bon ce café, tu pourrais tuer quelqu'un pour une goutte de ce café. Tu secoua la tête et regardas Alban dans les yeux " Qu'elle fille ose faire du mal à mon petit Alban ? et pour quelle raison ?". Un sourire se dessina sur ton doux visage et tes yeux se plongèrent dans les siens

Et vas-y qu'elle se fout de sa gueule, là, mais compense en étant elle-même, Jasmine, la douce Jasmine, qu'on veut protéger, là, contre le salaud qui ose lever la main sur elle. Il hausse les épaules, là, quand elle en vient d'parler de ses performances sexuelles. "bah tu m'connais, toujours volontaire et tout, j'fais de mon mieux hein" il s'marre, vraiment, il choppe un muffin, là, il commence à avoir la petite dalle, vous voyez l'genre. "c'est pas pour rien que j'pécho autant" il répond, du tac-au-tac, c'est pas forcément vrai, il s'ramasse un nombre incalculable de râteaux, mais, eh, c'est la vie. Et puis, il est content là Alban, il sourit, comme un con, simplement parce que Jasmine lui semble heureuse, quand elle parle de sa soirée avec ses colocs, ouais, ça lui plaît au p'tit gars. Mais, y'a l'sujet Lou, il est moins content, d'un coup. "boh tu la connais pas" il répond, là, y'a des chances qu'elle l'a connaissance, en fait, vu que c'est la soeur de basile, mais, putain, il est pas près, là, tout de suite, à affronter ce genre de problèmes-là. "non mais, avec elle, c'est inévitable, tu vois? elle veut pas d'moi, mais elle m'tape une crise si j'suis avec une autre fille" bon, honnêtement, il sait pas trop comment décrire le truc, tellement c'est flou, là, dans sa tête, il sait même plus l'pourquoi du comment, c'est la merde, ils se sont séparés, là, officiellement, ils s'foutent la paix, mais, elle reste dans sa tête, la fille.