Ton problème à toi c'est que tu te lasses des gens. Tu connais tes colocs depuis très peu de temps et c'est pas que tu les aimes pas, mais t'as pas envie de passer la soirée dans ton appart.
Tu espères juste que tu peux faire confiance à tes colocs et qu'ils ne vont pas fouiller ta chambre. De toute façon tu n'as rien a cacher, mais c'est juste irrespectueux puisque tu viens de la ranger.
Du coup tu décides d'aller chez Michel, enfin au bar qui porte ce nom puisque tu ne connais pas d 'habitant qui s'appelle Michel...
Tu t'assois au bar et tu commences une bière rousse, t'y as pris goût a force que t'es potes ne ramènes que ça aux soirées. A coté de toi, siège une fille avec les cheveux colorés, c'est très original et dans le fond tu sais que t'aime bien ça même si ce n'est pas politiquement correct de se balader avec un arc-en-ciel sur la tête.
Vous avez déjà vu un homme politique avec des cheveux colorés d'une couleur fantaisie ? Elle, jamais; il y a peut-être une raison à cela après tout..
Quoi qu'il en soit, la jeune femme se retourne vers elle pour cracher sa bière sur sur son visage, la bière dégouline sur son collier et son haut. Tu te contractes avec la fraîcheur du liquide dégoulinant sur ta peau, tu lances un regard qui tue (appelez-moi tchikita) en l'écoutant te balançais des excuses aussi froide que sa bière.
Tu respires un peu et tu bois une gorgée de ta bonne rousse, puis tu souris à la colorée et lui crache ta bière au visage. ''On est sur le même pieds d'égalité comme ça." Tu lui souris et fini ton verre cul sec avant de le poser en le claquant sur le bar. Tu te diriges au toilettes là où tu te laves le visage pour essayer d'enlever l'odeur de la bière qui restera surement un moment sur tes habits.

Tu avais décidée de venir ici pour passer une bonne soirée. A la place de ça tu te retrouves la tête dans le lavabo avec un shampoing à la bière. Ouais enfin il y a des bienfaits à la bière sur les cheveux, mais t'était pas vraiment prête à faire un masque ici. Tu te rinces donc les cheveux pendant que la meuf s'enfuit au bar. Comme-ci je ne l'avais pas vu. Tu pues la bière, mais pas que la rousse et ça c'est vraiment le plus chiant. T'es pas du genre à te laisser emmerder comme ça, même si c'est une femme qu'on peut appeler 'd'âge mûr' elle n'est absolument pas mûre ou autres synonymes. Tu as fait de la boxe, tu peux te défendre le soucis c'est que si tu commences à la frapper le barman risque de te virer du bar

Sans perdre une seconde de plus, tu ne rélféchis pas et tu t'avances vers cette femme assise au bar. Tu la reconnais facilement, ouais avec ses cheveux visibles même sur le bord d'une autoroute puisqu'ils réfléchissent mieux (la lumière) que sont cerveaux en lui-même. Quand tu arrives à sa hauteur, tu sais très bien qu'elle vas t'en décoller une en retour tu lui tapotes l'épaule ''Tu as oubliée ça aux toilettes.'' tu lui mets un bon coup de poing du gauche sur sa belle joue droite quand elle s'est retournée pour voir qui lui parlait. Tu lui souris, fière que tes cours de boxes te servent.  

P.S:

Tu sais pas vraiment dans quoi tu t'entraines, après ton joli coup elle se transforme en joueuse de foot. Un barman vient l'aider à se relever, c'est sûr qu'elle en a grand besoin cette provocatrice. Au final le barman vient te beugler dessus pour te virer du bar, mais t'as à peine le temps de partir que la joueuse de foot change de sport pour te plaquer au sol. T'as eu pas mal de chance de ne pas atterrir sur une table, voir même que ta nuque se fracasse sur un pied de table sinon tu n'aurais pas pu rendre ton coup. En fait dans ton énervement tu ne fais même pas attention à ses paroles qui servent juste à t'énerver plus. Déjà que c'est pas ton genre de te battre dans un bar, le barman t'attrape pas le bras et t'oblige à te lever. Une main sur le ventre parce que ce prendre un bourrin dans le ventre ça ne fait pas que du bien. Il te demande de payer ce que tu as bu, une simple bière, tu sors donc un billet qui est imbibé d'alcool. T'en profite pour t'excuser, après tout c'est toi qui a balancé le premier coup. Le nuage sombre et multicolore part à l'extérieur du bar. T'as envie de prendre ta vengeance, mais en même temps le barman avec lequel tu es rester très diplomate, t'as refroidis.

Le gentil homme te demande donc de sortir, et sous entends qu'il ne veut plus te voir ici. Mouais on verra, tu ouvres les portes du bar et la vois en train de t'attendre. Tes yeux au contact des siens te redonne une envie de vengeance, mais t'as pas tellement envie de porter le premier coup alors tu t'arrêtes après avoir mis un pied sur la terre ferme. Tu la regardes et lui demande ''J'espère que ta joue ne saigne pas, le mélange bière/sang je suis pas sûr que ce soit le meilleur'' tu ne souris pas, pas besoin de te fatiguer encore plus qu'elle ne te fatigue déjà. Bon t'aurai peut être pas dû arrêter la boxe quand tu as quittée Clermont-Ferrand puisque apparemment ça te manque.

Tu ne t'attendais vraiment pas à ça. La femme devient gentille et se présente à moi sous le nom de Perry l'ornithorynque... Cette dame n'est plus dans ses baskets, mais elle a l'air d'avoir perdu son côté violent. A croire que Chez Michel l'atmosphère est propice à la bagarre, sacré Michel !

A peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que la demoiselle se retourne pour me montrer son cul, comme elle l'aime l'appeler 'son acolyte'. J'ai toujours cette phrase en tête d'une amie, 'tu fais ce que tu veux avec ton cul' cette phrase si poétique reflète bien la situation. Tu te contentes de mettre ta main pour censuré l'image qui te brûle la rétine. Une simple bière ne t'a pas suffi à être bourrée, mais elle, te ne sais pas depuis combien de temps elle était au bar. Pour ne pas avoir de morts sur la conscience tu décides de courir après cette colorée ''Je vais te raccompagné jusqu'à chez toi, c'est plus prudent je pense.'' Tu lui souris et marche à côté d'elle. Je ne sais pas vraiment ce qui t'arrive puisqu'il il y a deux minutes elle vient de te faire un beau placage dont tu vas te souvenir la nuit.

Tu comprends pas trop ce qui se passe, mais ça te fais rire. Tu te contentes de l'observer et de la suivre alors qu'elle est dans un bon délire. C'est arrivé devant le digicode que tu te rends compte que la nuit va être longue. C'est un vieil immeuble les rues ont beau avoir l'air animé tu n'as pas espoir qu'un quelconque individu va pointé le bout de son nez. Tu te mets à rire quand elle se prends pour Ali Baba ''C'est bien lui, mais il n'y a que lui qui sait parler aux portes..'' Tu te doutes bien qu'elle aussi sait parler aux portes, mais pas sûre qu'elles vont lui répondre. T'es aussi paumé qu'elle sur le coup, c'est pas ton immeuble donc tu ne connais pas le digicode et tu connais personne qui y habite.. Tu vas surement lui proposer de dormir chez toi si personne n'arrive, tu comptes pas la laisser toute seule, ni dormir dans la rue.

Tu vois Charlie qui se décompose de plus en plus, juste le temps pour elle de chanter une chanson adaptée à l'évènement qu'elle se met à pleurer pour me supplier de l'emmener quelque part. Tu soupires « T'en fais pas, j'ai de la place dans ma chambre » Tu commences à te demander si c'est réellement une bonne idée, puisqu'elle s'est révélé être une vraie peste. « Bon on a de la route à faire missette » Tu engages le pas, tu n'as pas vraiment envie de la porter ou autres choses du genre. Tu sens que c'est la fin pour elle et qu'elle est proche de l'étape vomito. Vous parcourez ensemble un bon bout de chemin en pas mal de temps. La demoiselle faisait des siennes à longueur de temps, et ta patience a quelques limites. Tu ouvres donc la porte de l'immeuble et lui annonce gentiment « J'habite au quatrième étage, sans ascenseur. » Tu lui lances un sourire mesquin, la pauvre n'était pas dans les meilleurs des états possibles. Une fois arrivées sur le palier tu lui dis de t'attendre là et tu lui fermes la porte au nez. Tu cours dans la salle de bain et cherche une bassine « JAMAIS là où il faut ! » Tu râleras plus tard. Tu cours vers la porte et donne ta bassine à la multicolore. « Tu vomis là dedans et pas ailleurs . » Tu lui lances un regard des plus noir et la laisse entrer dans l'appart

Quand la jeune femme t'offres un câlin, tu l'acceptes. Tu es gentille ce soir, ou c'est un moyen de te faire pardonner pour le bleu qu'elle aura demain. La colorée quand à elle accepte le fait de porter sa bassine pour éviter de foutre du vomi partout, le ménage ne la dérange pas par contre le vomi c'est une autre histoire. « Dans les toilettes tu peux, mais uniquement si tu sais encore visé ! » Tu rigoles et pose ce qui te faisait office de manteau sur un dossier de chaise.
La réfugiée se met à visiter " J'en ai trois, ma chambre c'est la première à droite. Je sais pas si les autres sont rentrés alors fait pas trop de bruit." A cette heure là il se peut que certains dorment déjà et aussi que tu les a dérangés en courant avec ta bassine à la main. « J'ai quelques soucis de maniaquerie parfois. » Ouais en fait t'es un peu bizarre, mais il t'arrive de laisser traîner quelques trucs et après de t'engueuler toi même pour ce que tu as fait... Je vous ai déjà dit que Paola était bizarre ? « Moi c'est Paola. Je suis contente que tu retrouves ta vraie identité. »
Une nouvelle fois tu lui souris et te dirige vers la chambre en voyant ton invité baillé à pleine dent. « J'ai un lit deux places, si ça te dérange qu'on dorme ensemble je peux aller sur le canapé. » T'es pas très pudique comme fille. Tu n'es pas du genre à violer les gens comme ça et tu espères que c'est aussi son cas.

"Alix, Dorian, Lucie. Si ça te dit rien c'est que tu ne les connais pas" Tu lui souris et retire tes chaussures. Tu te retrouves là avec une fille que tu ne connais pas chez toi. Ça arrive de retrouver des inconnus, mais là c'est pas habituelle qu'une fille se retrouve dans ton lit. "T'en fais pas, mon pyjama est exactement le même que le tien." Du coup t'imagine que ça la dérange pas et tu te déshabilles avant de filer sous la couette. Charlie tombe doucement dans les bras de Morphée "A toi aussi" Tu t'enfonces dans les draps, et recouvre ta tête de la couverture pour essayer d'oublier que tu as frappé cette gentille personne.

Mais merde ! Tu regardes l'heure en découvrant les bonnes courbatures dans le dos en te levant. "Charlie ! Tu travailles aujourd'hui ?" Tu la secoues pour la réveiller, enfin pas trop puisqu'elle est peut-être une fragile de l'estomac. "Charlie, il faut qu'on déjeune avant que mes coloc's ne rentre pour manger." Oui oui il était bien 11h et tu sais plus qu'on est samedi et que t'es coloc's sont peut-être déjà dans l'appart. Tu soupires voyant que la fille ne se lève pas, tu te diriges vers la cuisine et t'arrête dans le couloir "Tu prends quoi le matin ?" Tu attends sa réponse et te dirige ensuite vers la cuisine pour préparer à manger. T'es toujours en sous vêtements, mais après tout qu'est ce que la pudeur ?

Dorian il est dans le mal, il vient de virer sa copine d'hier soir, il a la tête encore retournée par l'alcool. Il sort, il a envie de pâte ou un truc du genre, de toute façon c'est la seule chose qu'il sait cuisiner. Et là, là, il voit paola en sous vêtements, il l'espionne un peu au début, puis il entend qu'elle parle à quelqu'un. En repassant devant la porte de la chambre de Pao, il jette un œil. Et là, il voit Charlie, endormie dos à la porte, la couette laissant apparaître son dos et ses fesses, cachées par un fin voile de tissus.  "BAH PUTAIN PAOLA, tu profites bien à ce que je vois, avec Charlie en plus, BRAVO" qu'il crie en se moquant d'elle. Il repars en courant dans sa chambre avant que l'une d'entre elles ne vienne le frapper.