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Re: (léo) leave before the lights come on
c'est comme si ton doigt se détachait de ton corps, devenait une entité à part entière afin de loger et de recracher tous vos souvenirs. c'est comme si ton cerveau préférait caser tout ce qui concerne léo dans un endroit capable de se mouvoir et de toucher sans étape ni barrière aucune. comme s'il n'avait plus envie de s'encombrer du passage de tes lèvres, comme s'il préférait privilégier directement le contact brut et solennel.
ton doigt prend vie sur sa peau nue.
mais il vient se heurter, ou plutôt se fondre, à la main de léo qui l'emprisonne, le transforme en un pronom personnel pluriel qui n'avait pas existé depuis des années.
et ce baiser qui en nait, qui éclot, qui éclate, ce baiser, qui vous scelle à jamais. promesses interrompues qui se rabibochent, désirs attendus qui se retrouvent enfin, preuves de vos deux corps qui tendent à se rapprocher toujours plus mais qui se voient limiter par des barrières à base de tissus. la timidité reprend le dessus et tu laisses léo prendre les commandes, te déshabiller complètement, t'attends, trop anesthésiée pour envisager quelconques initiatives dans un parc vide à point d'heure. trop soucieuse qu'on vous surprenne, trop fougueuse pour tempérer l'adrénaline qui bat dans tes veines, te poussant à tester l'exhibition de vos derniers moments.
ton doigt prend vie sur sa peau nue.
mais il vient se heurter, ou plutôt se fondre, à la main de léo qui l'emprisonne, le transforme en un pronom personnel pluriel qui n'avait pas existé depuis des années.
et ce baiser qui en nait, qui éclot, qui éclate, ce baiser, qui vous scelle à jamais. promesses interrompues qui se rabibochent, désirs attendus qui se retrouvent enfin, preuves de vos deux corps qui tendent à se rapprocher toujours plus mais qui se voient limiter par des barrières à base de tissus. la timidité reprend le dessus et tu laisses léo prendre les commandes, te déshabiller complètement, t'attends, trop anesthésiée pour envisager quelconques initiatives dans un parc vide à point d'heure. trop soucieuse qu'on vous surprenne, trop fougueuse pour tempérer l'adrénaline qui bat dans tes veines, te poussant à tester l'exhibition de vos derniers moments.
Loubig boss
Re: (léo) leave before the lights come on
tes mains se font vite baladeuses, elles glissent sous le tee shirt de ta belle à la recherche de sa peau de pêche. vague de chaleur dans ton bas ventre, un frisson parcours ton dos. et ce baiser, si tendre, si attendu qui se prolonge entre vous et te plonge dans le passé. immergé, tu sentirais presque l'odeur de vanille du sapin accroché au rétro de la 206, t'entendrais presque l'auto radio crachoter le cd rayé de mahom en fond sonore. t'as vingt ans, encore. et c'est toute l’insouciance et le lâcher prise qui revient et réchauffe ton coeur d'égaré. alors tes baisers impatients dérapent dans le cou de lou. et tu t'abandonnes, à elle, à vous, à ces souvenirs trop passionnés pour être oubliées si facilement. à l'amour impérissable qui vous unit. feu inextinguible du corps à corps doublé du coeur à coeur. lorsque tes doigts papillonnent à la lisière de son jean tu t'entends dire « je t'aime » l'espace d'une demi seconde. absorbé par le passé, par tous les sentiments avoués à demi mot, les sept lettres étaient sorties d'entre tes lèvres comme on répond de rien à un merci. réflexe acquis, politesse automatique. pas besoin d'y réfléchir les lèvres bougent toute seule. hébété, tu décroches ta bouche de son corps, relâche ton étreinte en fronçant les sourcils. tu plonges un regard plein d'incompréhension dans les yeux perdus de lou. t'es pris d'un doute. t'as vraiment dis ça léo ? tu voudrais disparaitre. tu te détestes de devenir si machinal dès que la peau d'une fille glisse sous tes doigts. si faible devant la luxure. à fleur de peau, inconscient, instinctif. tu te recules et tu balbuties « pardon c'est.. sorti tout seul. » tes mains quittent son corps et se réfugient derrière toi, tes yeux cherchent la fuite dans les brins d'herbe. tu recules ton buste, met de la distance entre vous. tu te sens incroyablement bête. et l'expression "c'est sorti tout seul" tu ne l'as jamais aussi bien comprise. t'as ton palpitant qui s'agite pas pour les raisons que t'aurais aimer. tu te mords la lèvre, t'éclaircis la gorge. /pitié lou, dit quelque chose. frappe moi. ça sera toujours moins douloureux que le silence./
Léo
Re: (léo) leave before the lights come on
le léo de tes souvenirs ressurgit à la surface. celui à qui t'a donné rendez-vous un peu plus tôt, mais celui qui s'est caché et qu'il a fallut que tu déniches.
à bat les mots, à bat vos jeux, à bas vos tissus.
vos coeurs se remettent à battre à l'unisson. comme avant. ils prennent un goût de nostalgie, mais du genre réconfortante, pas tombante. c'est pourquoi lorsque ces quelques mots qui s'échappent de ses lèvres : « je t'aime » te parviennent, tu n'y prêtes pas attention. mais il se fige, prend du recul, te fait redescendre sur terre, tu quittes ton envol vers les plus hauts cieux. t'aimerais le faire répéter pour lui donner une chance de se rattraper, oublier, faire semblant d'avoir mal entendu. mais t'as perdu léo, léo s'éloigne, léo se renferme, léo redresse ses barrières, léo retourne derrière son bouclier qui le protège du fracas que tu risques de faire dans son coeur.
tu poses chacune de tes mains de chaque côté de son visage, yeux dans les yeux. c'est rien léo, j'm'en fous tu sais t'essaies d'alléger son coeur, de reprendre le poids qu'il a lâché parce que tu sais que c'était que des mots et qu'il ne les pensait pas. que c'est juste impossible qu'il y ait un semblant de vérité derrière. qu'ils se sont échappés dans l'instant, mais qu'ils sont sans fondement. des années vous ont séparé, et rien pour alimenter ces sentiments. t'en rigolerais presque avec lui, mais pas de lui, si tu n'avais pas peur qu'il le prenne mal.
et tes lèvres repartent à la découverte des siennes.
à bat les mots, à bat vos jeux, à bas vos tissus.
vos coeurs se remettent à battre à l'unisson. comme avant. ils prennent un goût de nostalgie, mais du genre réconfortante, pas tombante. c'est pourquoi lorsque ces quelques mots qui s'échappent de ses lèvres : « je t'aime » te parviennent, tu n'y prêtes pas attention. mais il se fige, prend du recul, te fait redescendre sur terre, tu quittes ton envol vers les plus hauts cieux. t'aimerais le faire répéter pour lui donner une chance de se rattraper, oublier, faire semblant d'avoir mal entendu. mais t'as perdu léo, léo s'éloigne, léo se renferme, léo redresse ses barrières, léo retourne derrière son bouclier qui le protège du fracas que tu risques de faire dans son coeur.
tu poses chacune de tes mains de chaque côté de son visage, yeux dans les yeux. c'est rien léo, j'm'en fous tu sais t'essaies d'alléger son coeur, de reprendre le poids qu'il a lâché parce que tu sais que c'était que des mots et qu'il ne les pensait pas. que c'est juste impossible qu'il y ait un semblant de vérité derrière. qu'ils se sont échappés dans l'instant, mais qu'ils sont sans fondement. des années vous ont séparé, et rien pour alimenter ces sentiments. t'en rigolerais presque avec lui, mais pas de lui, si tu n'avais pas peur qu'il le prenne mal.
et tes lèvres repartent à la découverte des siennes.
Loubig boss
Re: (léo) leave before the lights come on
lou elle va avoir tellement de nettoyage par ta faute qu'elle va plus vouloir te bz j't'annonce.
InvitéInvité
Re: (léo) leave before the lights come on
tu vas pas la bz longtemps sans consentement
(on aurait du tous mettre nos posts en hide histoire que ça fasse comme si y avait une partouze géante à tête d'or)
(on aurait du tous mettre nos posts en hide histoire que ça fasse comme si y avait une partouze géante à tête d'or)
InvitéInvité
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