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(ollie) hurlant à la mort Empty (ollie) hurlant à la mort

Message par Invité Ven 18 Aoû - 1:44

Ce relent de dürüm, de kebab, de sang et de graisse suintant le long de la chair rosée du défunt et pauvre mouton. Ce petit corps taillé, monté sur une pic, gisant sur les frites huileuses, brûlantes, à peine décongelées. Cette fragrance que tu inhales, te soulève les boyaux, les tripes et tout ce qui constitue ton anatomie interne se soulève jusqu'à se bloquer au niveau de ta gorge. Tu attends ce frisson qui t'aide à te décontracter de cette violence olfactive. Fermer les yeux. Relâcher. Respirer. Oublier. Se re-concentrer. Tu l'as fais des centaines de fois au monastère. Tu connais la technique, quel élément faire avant le prochain, l'ordre parfait de l'harmonie. L'osmose ultime. Et clac. Le frisson. Tu te sens mieux. La paix est revenue en toi.
Aujourd'hui, il fait beau. Tu lis un bon livre. L'herbe a été tondue, sans doute hier, au plus tard ce matin même : l'infime parfum de gazon tondu. La vie est belle.
La méthode Coué ; tu le fais sans vraiment y croire. Ça te rassure, c'est une abîme de protection en plus que tu t'imposes pour te sentir bien. Pleinement en sécurité dans cette faune urbaine, que tu n'as plus l'habitude de côtoyer. Les derniers amis, avec qui tu as eu de longues conversations étaient les arbres qui ornaient le jardin du monastère. Ils avaient de la conversation, du répondant sans trop en faire. Pas de forme, pas de maladresse et pas besoin de se forcer avec eux. Une complicité inégala... « #@ !!/& ? » Seigneur, ou peut-on trouver un endroit calme pour se recueillir et prendre du bon temps au calme dans cette jungle beuglante, si ce n'est pas dans ce parc, parmi les arbres et ces paisibles canards ? « monologue incompréhensible et fort » Celle là, a vraiment l'air d'une folle. Tu la dévisages, sans vraiment le vouloir. Ton regard insistant n'arrive pas à se détourner. C'est la même. La même fille que la dernière fois. Celle qui parlait, tout aussi fort au café la dernière fois. Qui manifestait encore son mécontentement à la poste. La même qui brailler la fois encore précédente. A croire qu'elle te suit comme la peste.
Tu tords de force ta nuque vers ton livre et te force à poser ton regard sur les rangées de mots ; sans te forcer à essayer d'en déchiffrer le contenu.
Elle résonne dans ta tête. C'est infernal, agaçant. Tu te lèves, tranquillement, sans faire de geste brusque à proximité de la folle.
Et c'est pourtant le drame, comme inévitable.

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Message par Invité Ven 18 Aoû - 11:22

ses pieds martèlent le sol au rythme de la musique qui inonde ses oreilles à travers le casque posé sur le haut de son crâne, ollie court. elle court à en perd le souffle, à en perdre la vie. court jusqu'à en perdre la tête, oublier la poisse que la vie lui inflige. elle court pour oublier ses problèmes. elle sent ses tripes remonter dans sa gorge lorsqu'elle sent cette si douce odeur de viande cuite, ce qui lui rappelle pourquoi elle est végétarienne depuis si longtemps. c'est un choix, parce qu'ollie elle supporte pas la violence animale. casser un nez ne lui posera aucun soucis si c'est mérité. mais élever un animal dans le simple but de le manger après, elle ne supporte pas. la sonnerie de son téléphone hurle dans ses oreilles, elle grimace. si avoir la musique avec un volume au maximum ne la dérange pas, sa sonnerie la dérange déjà plus. elle retire rapidement son casque en voyant que c'est un appel du boulot. la poitrine haletante, une main sur la hanche, ollie porte le téléphone à son oreille. elle répond simplement des « hm », des « oui »  et des « je vois ». quand il s'agit du travail, elle essaye de se contrôler. parce que son impulsivité et sa grande gueule peuvent parfois se révéler être utiles, mais dans d'autres circonstances plus des fardeaux qu'autre chose.  les lèvres pincées, la jeune femme laisse son interlocuteur finir sa phrase. « bon alors écoutez moi bien. j'ai été patiente jusqu'ici, et à mon goût plutôt aimable.  » elle gesticule en parlant - fort bien évidemment, comme si la personne de l'autre côté du téléphone pouvait la voir et était en face d'elle. « mais si ce contrat n'est pas signé d'ici deux jours, je viendrai vous faire la peau moi-même. » elle grogne, à moitié sérieuse. parce qu'elle en est totalement capable. c'est peut-être pour ça aussi qu'elle a été engagée aussi rapidement, la façon qu'elle a de faire pression sur les gens peut s'avérer merveilleuse. elle raccroche en pestant, avant de voir une petite brune se pointer devant elle. elle hausse un sourcil, ce visage lui dit quelque chose. puis elle remet ce faciès. jackie si elle ne se trompe pas, - ses parents ne devaient pas l'aimer plus qu'ollie pour lui donner un prénom encore pire qu'olivia et pourtant, celle-ci n'a pas l'air de reconnaître celle avec qui elle fumait des joints sur les toits de paris. ollie lui accorde un regard dédaigneux, comme elle a l'habitude de faire oui, toisant la jeune femme devant elle.  « je peux vous aider peut-être ? » après cet appel qu'elle ne qualifierait pas de plaisant, ollie a encore moins de patience que d'habitude. ce qui nous amène à un taux de patience quasiment nul. déjà qu'elle n'aime pas être dérangée dans son footing, si en plus, on vient lui chercher les noix, ça ne va pas améliorer son humeur.

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Message par Invité Ven 18 Aoû - 16:01

mais quelle maladresse. quelle vulgarité alarmante. elle n'a réellement aucun charme, aucune prestance, aucun tact derrière son regard haineux, juge et hautain. aucune classe. elle te fait peur en réalité. elle en impose derrière sa petite carrure pulpeuse. ton jugement à son égard se perfectionne, alors qu'il n'y a pas lieu d'être. tu te forces de lui sourire, pour oublier et faire bonne mine face aux horreurs auxquelles tu viens de penser. « je peux vous aider peut-être ? » oh la vache, elle me vouvoie? sérieusement? tu as beau avoir eu une éducation exemplaire dans la sagesse et l'humilité à travers les deux dernières années de ta vie, cette nouvelle ère te ramène à te dire que tu es passée de 21 à 23 ans en un claquement de doigts. tu en perds tes mots et t'impose un court moment de recul sur la situation qui vient de se passer. tu en perds ton visage angélique.
trop de confusions se bousculent dans ta pensée, tu ne t'en sors pas. l'air pollué de la ville te ramène à ton instinct grégaire voir bestial : humain, pour faire plus court. tu la juges et tu as besoin de lui mettre l'étiquette sur le front. l'étiquette bien. l'étiquette mauvais. elle te vouvoie. tu ne t'en remets pas. ça te fout une claque. cependant, pourquoi tes pas continuent en sa direction? ta conscience se tire pour laisser place à l'inconscient. tu viens d'arriver sur lyon, tu viens à peine de poser tes valises, tu as eu besoin de sortir soit. mais tu n'as pas besoin de te re-sociabiliser maintenant, ce n'est pas essentiel à ta survie, mais c'est plus fort que toi. tu marches vers elle, suant de tous ses pores. tu t'apprêtes à ouvrir la bouche. tu entends les grésillements de sa musique de sauvage, hurler à travers les écouteurs qui pendent entre ses seins luisants. « heu. rien. vraiment rien. vous devriez souffler et parler bien moins fort. pour le bien être d'être autre et le vôtre. » et toi, pourquoi tu la vouvoies. c'est qu'une gamine, elle a une tête d'enfant. la peau lisse, presque sans imperfection et parle à la jeune. à croire que son champ lexical de prédilection est celui de la street. c'est sans doute pour ne pas avoir à affronter cette grande gueule, cette extravagante. elle m'interroge, pour elle, c'est une invitation pour se défouler, taper l'embrouille à la première personne venue. histoire de décompresser, alors qu'il suffit de souffler. tu aimerais l'aider, l'aiguiller vers cette voie plus radicale et plus aimable. mais tu l'as déjà croisé celle là, tu sais ce qu'elle monte sur ces grands chevaux et qu'elle n'en redescend que lorsqu'elle gagne la bataille. et toi tu ne te bats pas. tu baisses la tête, amèrement. tu ne sais pas te défendre, tu n'as pas de répartie. tu n'as que ta sagesse et ta douceur. tu ne peux rien contre une hystérique qui t'aboie dessus jusqu'à capitulation et jet des armes.
cependant, tu commets la faute de trop. dans ta tourmente infernale, tu n'as pas cessé ta marche, ton corps n'est plus en accord avec ton esprit. l'un se désordonne, l'autre est en surchauffe. tu la bouscules, par inadvertance ; lui imposant tes plus plates excuses. elle s'en tape et te fusille du regard. démunie et désolée, tu baisses la tête comme un chien ayant bouffé le tout nouveau coussin et te hâtes à tourner les talons. mais tu sens la pression de la main te retenir par le poignet. « je t'ai déjà dis que j'étais désolée ! » tu échappes à son regard, tu fuis les yeux de cette méduse.

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Message par Invité Ven 25 Aoû - 20:57

elle a envie de rire, ollie. mais c'est comme dirait sa mère et sans aucun doute le reste de sa famille toute entière qui ne se gêne pas pour critiquer de toutes les manières possible la jeune femme, impoli. malgré tout ses défauts, ses vices, ses conneries, ollie est restée polie. c'est quelque chose d'important chez elle, même si ça ne l'empêche en aucun cas d'être vulgaire, ou même bruyante. parce que la jeune femme n'est pas connue pour sa discrétion, son tact ou encore son sang froid. parce qu'elle n'a aucun des trois, pas vraiment en tout cas. selon les situations, elle peut l'avoir. mais cela exige un peu trop de volonté à son goût, alors elle a abandonné il y a déjà quelques années l'idée de changer, changer son caractère. comme on dit, avec ollie c'est tout ou rien ; ça passe ou ça casse. littéralement, elle ne s'attarde jamais longtemps autour de quelqu'un qui ne lui plaît pas, avec qui elle ne s'entend pas bien. parce que la première impression est primordiale, bien plus que la deuxième. elle se trompe rarement au sujet des gens, c'est parfois totalement faux, mais on peut en dire tellement rien qu'au physique de quelqu'un. regardez cette jeune femme visiblement mécontente, elle semble bien trop zen pour que ce soit naturel. enfin, c'est ce que pense ollie, surtout vu le passé de la jeune femme en question. la parisienne se rappelle très bien les joints qu'elles ont bu partagé aux "débuts" d'ollie, elle s'en souviendra toujours. elle a une bonne mémoire en ce qui concerne les visages généralement, mais celui-ci n'est pas ordinaire. il est joli, elle est jolie. mais bordel de l'intérieur trop insupportable pour ollie. tout ce qu'elle n'aime pas, ce qu'elle rejette. souffler, c'est ce que l'on fait après un jogging chérie, mais on ne reprend pas son souffle d'un claquement de doigts, ou d'un battement de cils. elle a envie de lui dire, mais elle n'a pas spécialement envie de gâcher un peu plus de salive à l'égard de la jeune femme qui s'approche d'elle. mais voilà qu'elle n'a pas arrêté de marcher, sans doute trop enfoncée dans ses pensées, elle n'a pas regardé devant elle. ce que en somme, ollie n'aime pas. « regarde où tu marches la prochaine fois, mon coeur. » ollie lui lance un sourire, aussi faux que le cul de kim kardashian qui trahit son agacement. « tu pourrais agacer certaines personnes en faisant ça. » la mâchoire contractée, il n'est pas compliqué de comprendre qu'elle parlait d'elle-même. impatiente, elle n'aime pas spécialement être dérangée lorsqu'elle court, encore moins suite à un appel désagréable, et pas plus pour qu'on lui dise de souffler - ce qui étrangement l'agace encore plus, et qu'on la bouscule. une belle après-midi dans la ville de lyon.

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