- Enfant, Davia n’avait absolument rien d’une petite citadine, au contraire, elle détestait la ville et faisait de nombreux caprices pour passer tous ses Week End et ses vacances dans son village de Corbara. Une fois là-bas elle occupait ses journées en voyant ses amis, en se baladant dans le maquis et au milieu des vieilles ruelles pavées. Et c’est au détour de l’une de ces « stretta » (rue étroite), qu’elle fit la connaissance d’un vieil excentrique répondant au nom de Petru. Cet original passionné de peinture et de vieux rock’n’roll, ne tarda pas à initier la gamine curieuse qu’elle était aux arts et à la musique populaire. Cette connaissance, couplé à son sale caractère – déjà bien présent

- Comme beaucoup d’autres « artistes », la petite brune est une véritable tête en l’air et même si elle est loin d’être bordélique, il lui arrive parfois de perdre son portable ou la clé de sa voiture pendant plusieurs jours. S’il lui arrive toutes ces mésaventures, c’est parce que Davia n’était pas une adolescente comme les autres. Pure produit du Club Dorothée elle était beaucoup plus attirée par les Musées, les paysages magnifiques et les films fantastiques, que par les garçons et les sorties en boite de nuit. Certains disent même de Davia qu’elle était « Geek » avant l’heure. Cela dit n'allez pas croire qu'on l'a traitait comme une pestiférée ou une marginale, beaucoup la trouvaient excentriques, mais elle restait une jeune fille relativement populaire et avait quand même un certain succès avec les garçons.

- Davia est extrêmement fière de ses origines Corse et comme vous l’aurez sans doute deviné, cette île a une grande place toute particulière dans son cœur. Un petit peu comme la ville de Florence, dont elle est tombée folle amoureuse dès l’âge de 17 ans. Et c’est pour cette raison qu’après avoir travaillé au Musée Fesch – à Ajaccio – elle profita d’une promotion exceptionnelle pour aller travailler dans la ville des Médicis. Là-bas elle passa cinq années magnifiques, cinq années qui lui donnèrent l’impression d’être privilégiée et qui lui permirent de devenir la femme qu’elle est aujourd’hui ! Et c’est donc en travaillant au célébrissime Musée des Offices qu’elle fit la connaissance de Jean, un français expatrié en Toscane, qui ne mit pas longtemps à la séduire et qui la persuada ensuite de le suivre jusqu’à Lyon…

- Malheureusement une fois de retour en France, elle réalisa qu’elle était partie sur un coup de tête et que l’homme qu’elle avait suivi n’était rien d’autre qu’un immonde goujat. Le couple se sépara assez rapidement et malgré son travail, Davia se retrouva à la rue avec plusieurs centaines de bouquins, une valise remplie de vêtements et surtout un perroquet nommé Sampiero, un Ara Bleu plutôt envahissant qui l’obligea à trouver rapidement une solution… C’est comme ça qu’elle échoua à la Coloc ! Et c’est également pour cela qu’aujourd’hui une grande partie de sa chambre est occupée par une grande et belle cage à oiseau…

- Ce piaf extrêmement intelligent est un cadeau, un cadeau que Davia a reçu de son père pour son dix-huitième anniversaire. Il l'agace souvent, mais elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, notamment parce qu'il lui a servit de confident dans les moments difficiles et qu'il est l'un des derniers souvenirs qu'elle a de son père, décédé d'un cancer foudroyant en 2016. Cela dit ce drôle d'animal qui sait répéter quelques phrases, est autant une bénédiction qu'une malédiction et c'est grâce ( ou à cause ) de lui qu'elle a la réputation d'être une coloc plutôt bruyante ! Heureusement que malgré sa maladresse et le bruit qu'elle fait, Davia est une excellente cuisinière qui sait nourrir ses colocataires de la meilleure des manières.

- Terriblement contradictoire, Davia est aussi aventurière que faignante et il lui arrive parfois de passer ses après-midis dans un maillot de la « Squadra Azzura » à regarder des séries sur son ordinateur portable. Et lorsque les colocataires bouffent la bande passante en faisant exactement la même chose qu’elle, la belle corse sort un vieux livre de sa petite bibliothèque et le dévore en seulement quelques heures. C’est d’ailleurs un immense fan des œuvres de Tolkien qu’elle a lu une bonne dizaine de fois. L’univers du Seigneur des Anneaux a une place particulière dans son cœur, puisqu’elle partageait cette passion avec son défunt père qui autrefois la berçait en lui racontant le Hobbit.
   

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