prénom Tom. Trois lettres simples pour ton esprit de gamin. lieu de naissance T’as débarqué dans le monde à Besançon. âge Vingt-quatre ans. job ou études T’as réussi à décrocher un boulot dans une start-up du coin. Tu bidouilles sur les téléphones et l’ordinateur, pour créer quelques applications destinées à rendre le monde plus facile. situation T’es célibataire. Trop gamin pour vraiment être longtemps avec quelqu’un. choix d'immeuble T’as réussi à échouer dans le troisième immeuble. avatar Clemens Rehbein. pseudo scarecrow.

décris le caractère de ton personnage en quelques mots T’es un grand rêveur. Tu passes ta vie la tête dans les étoiles, quitte à en oublier les autres. Quitte à passer pour un vulgaire égoïste. T’es un gamin dynamique. Tu aimes quand ça bouge, tu aimes quand ça remue. Tu aimes voir un peu d’agitation autour de toi. Un peu de folie. C’est presque une drogue, au fond. Tu aimes ne pas avoir à trop penser. Tu aimes ne pas avoir à trop te questionner. Tu aimes ne pas te trouver trop seul avec tes pensées. Parce que tu crains de ce qui pourrait t’arriver. Parce que tu crains de devenir un ouragan d’animosité. Tu peux dire ce que tu veux, tu resteras toujours ce gamin presque trop instable pour entretenir quelque chose de durable avec quelqu’un. Tu es un gamin parfois un peu trop abrupt. Un peu agaçant. Tu as beau jouer à l’enfant souriant et insouciant, tu es comme les autres. Loin d’être intouchable. Loin d’être impénétrable. Tu étouffes. Tu étouffes sous les sentiments qui ne gonflent ta poitrine qu’un temps. Incapable de te comporter convenablement. Tu lances des piques, tu taquines sur les défauts des autres. Comme si tu allais ainsi te protéger. Tu es un espèce de trouillard, au fond. Tu crains d’exposer ta sensibilité. Tu crains de t’ouvrir entièrement à quelqu’un. De devenir un tableau sans secret. Tu crains que la réalité ne t’explose en pleine gueule, tu crains que la vérité n’apparaisse en face, comme un lourd fardeau que tu ne pourrais porter.

donne 5 anecdotes sur sa façon de vivre au quotidien one Tu es incapable de voir de près. Incapable de faire autrement que de devoir plisser les yeux ou reculer le morceau de papier que tu déchiffres. Hypermétrope. Tu caches souvent tes prunelles derrière tes lunettes ou tes lentilles, pour compenser. Pour éviter la migraine, pour éviter que ta vie devant l’ordinateur ne devienne une horreur. two Tu te peins les ongles. Pas parce que tu es gay. Pas parce que tu cherches à devenir quelqu’un d’autre que toi. Tu n’es rien de tout ça. Tu te peins les ongles, parce que tu apprécies le contact du vernis sous tes doigts. Parce que ça t’aide à t’éviter de te les ronger lorsque tu tripotes ton téléphone ou lorsque tu t’autorises une clope, tel un adulte angoissé. C’est probablement purement au fond de ton crâne. Comme si voir cet amas de couleurs pâles allait t’aider à t’en tirer. three Tu pourrais passer des heures à gratter les cordes de tes amies. Tu pourrais passer des heures à t’amuser sur ta guitare sèche, ou à casser les oreilles de tes colocataires avec ta demoiselle électrique. Tu cherches à faire résonner quelques notes de vie. Un peu de joie, quelques notes acidulées. Comme si tu réussissais à évoquer l’idée de quelques bonbons colorés. four Tu aimes ton taf. Tu aimes tester, essayer. Bidouiller. Réfléchir, et poser tes idées. Tu aimes apprendre de nouvelles choses. Une nouvelle façon d’assembler des caractères. Tu aimes rendre service, à travers les fenêtres. Tu aimes occuper la vie des gens, à l’aide d’un écran. Tu crées des applications pour qui le demande. Tu te plies à la volonté du client. Que ce soit pour une vitrine Internet ou une caisse enregistreuse. Tant que tu as du travail intéressant. Tu peux travailler des heures et des heures, si tu te trouves face à quelque chose de motivant. Face à quelque chose qui te donne du mordant. Quitte à te tuer à la tâche. Quitte à oublier les autres, et détruire ta vie sociale de temps en temps. five Sac d’os sur un matelas. Sac d’os à osciller entre sa chambre et la clinique. L’allure fantomatique. Les cernes sous les yeux et les os qui pointent sous la peau. Une maigreur à te faire vomir. Une maigreur qui suffit à faire venir les larmes au coin de tes prunelles. Quelque part, tu ne comprends pas. Qu’est-ce que tu as fait, qu’est-ce que vous avez fait, qu’est-ce que la société a fait. Tu ne sais pas à qui il faut en vouloir : elle, toi, vous, le monde ? Tu cherches les réponses. Encore et encore. Est-ce que tu n’as pas été assez là ? Est-ce que tu n’as pas été assez présent, présent au bon moment, pour l’aider à se tirer de là ? Tu pourrais rester des heures à songer. Des heures à retourner tous les éléments, allongé sur ton matelas. Des heures à essayer de comprendre pourquoi ta petite sœur ne semble pas vouloir s’accrocher plus que ça. Tu t’en veux. Pour être égoïste à ne pas vouloir y penser. Tu t’en veux, pour l’avoir laissée. Délaissée. Incapable de la voir dépérir à petit feu. Incapable de comprendre quelles ficelles tirer pour démêler cet incroyable sac de nœuds. Incapable d’être là quand il le faudrait.