Let's go! (Léonie & Forrest)

par **Forrest** Ven 14 Juil - 16:21

Let's Go

Léonie & Forrest

Spoiler:

Les huit étages, quel calvaire pour déplacer les bagages, mais bon ça c'est fait. On s'occupera du placement plus tard.. Mais c'est la c'est le canapé accompagné de la fatigue qui lui envoient une invitation. Et elle s'affale. Les aises de Forrest bon sang ... qui ont à peine le temps se manifester totalement qu'elle se relève prompto. Forrest a soif, et machinalement il se dirige vers le frigo, il est déjà chez elle, en soit c'est pas une bonne chose mais la c'est le drame.

Le frigo. Est. Vide.

A quoi t'attendais-tu Forrest? Tu viens de recevoir les clés... Bref.

Il avait remarquée sa nouvelle colocataire, Léonie, qui en plus d'avoir rabattu le caquet du vieux gars, lui avait bien fait rire intérieurement. Et il voulait la remercier pour ce moment, et de plus faudrai bien que les présentations se fassent un jour, alors autant faire sous un beau cadre....
Elle s'approche de la jeune fille et lui demande avec cette aise dont elle devrait s'habituer :
"Hello, Léonie, je viens de finir cette partie de l’emménagement, alors je te propose qu'on passe l'aprem ensemble, et c'est moi qui offre ! Et on en profitera pour acheter à boire(et à manger, mais surtout à boire)
"Mais juste je vais me changer et prendre une petite douche, je serai pas long, promis."

Et part ..
....
Et reviens..

"Oh et moi c'est Forrest. Enchanté. Je t'ai même pas demandé si tu étais partante."

electric bird.

par **Léonie** Dim 16 Juil - 0:38

Au milieu de sa grande chambre, son sac à dos à défaire comme seul bien, Léonie est partagée. Elle sait qu'elle devrait être seulement soulagée d'avoir enfin un toit, après un mois de galères, de lits éphémères et de piaules dégueulasses. Mais retrouver un foyer, ça lui rappelle surtout celui qu'elle a perdu, le seul qu'elle n'ait jamais connu : son appartement familial minuscule. Et ça lui file le bourdon, assise sur son premier lit double. Arrivée la première, elle a sauté sur la plus grande des piaules comme une affamée en phase terminale prête à tout dévorer, toi le premier. Léo, elle a jamais eu sa chambre. Elle dormait avec Sophie et Marie, puis avec Sophie et Mamie, puis avec Mamie et les gosses que gardait maman. Elle a toujours vécu dans 9m² divisés en trois, intimité réduite mais amour débordant, au sein d'un appartement réduit et bruyant, inspirant et plein d'espoir. Et putain, ça lui manque. Ils lui manquent. Marseille lui manque et elle a beau errer en bord de Rhône ou de Saône la môme, rien ne vaut sa mer. Envahie par un vague à l'âme chevillé au corps, Léonie sent une marée de sel grimper à ses pupilles et sort de sa chambre pour éviter de sombrer, de devenir cette petite poupée vulnérable qu'elle déteste.
Elle se précipite à l'extérieur comme un asphyxié rechercherait de l'oxygène pour tomber nez à nez avec Forrest, sa nouvelle colocataire. Y a tout son visage qui s'éclaire soudainement en observant sa bouche s'animer pour lui proposer ... de sortir. Léo, elle se raccroche à elle comme à un phare dans une nuit sans étoiles pour éviter de se noyer dans la mélancolie qui lui colle à la peau, les emmerdes en héritage. Elle hoche la tête, avec un enthousiasme contagieux et un sourire généreux plaqué sur ses pulpeuses. Forrest, elle la suivrait au bout du monde, à l'instant. Et Léo, elle déconne pas, elle le pense vraiment mais n'a pas le temps d'en placer une, avant que l'étoile filante ne s'éclipse sous la douche, la laissant à nouveau seule avec son coeur lourd et l'âme en peine. Léonie, elle se laisser tomber sur le canapé confortable avec le bouquin dérobé qu'elle est en train de lire. Quand elle aura fini, elle le rendra, pour sûr. A la FNAC où il gisait ou peut-être simplement sur un banc, avec ses commentaires en page de garde, pour un autre inconnu en galère. Elle trouve ça poétique, la gamine, de laisser des éclats d'elle en ville en espérant qu'ils résonnent chez quelqu'un. Elle effleure du regard quelques pages et Forrest revient déjà, clairement plus rapide qu'elle à la salle de bains. Enchantée. qu'elle réplique dans un franc sourire, en se relevant pour lui faire face. Et plus que partante, il fait beaucoup trop beau pour rester enfermée ici. Tu connais le quartier ? lance Léo, regard avide et sourire timoré rivés sur Forrest. Elle, pas du tout. La Croix-Rousse, du haut de sa colline, est un peu isolée du reste de la ville, un village dans la métropole. C'est ça qui lui a plu, ça et l'histoire évidemment. L'ancien quartier des canuts pour la fille d'ouvriers, ça faisait sens.

par **Forrest** Dim 16 Juil - 18:39

Let's Go

Léonie & Forrest

Elle avait été drôlement rapide, elle est étonnée, mais rassurée, chez Forrest on ne fait pas trop attendre les gens, c'est pas cool.

Flashback

Durant son entre-acte s’était mise à chercher moult fournitures, téléphone et hauts parleurs, mais aussi serviette et gants et savon, pour les poser dans la salle d'eau ... enfin ça c’était l'objectif. C'est qu'à la fin de cette sous-quête qu'elle s’était rendue compte qu'elle avait oubliée de demander lui son avis, et son consentement surtout..
Jolie First Impression, Forrest.

Cette boite carrée toute mignonne malgré les nombreuses éraflures, en métal avait beau être petite, elle savait se faire entendre, et sans se faire attendre ! En effet, elle avait enclenchée une playlist en mode aléatoire qui la suit depuis peu avec quelques musiques trouvée ici et la sur Soundcloud. Ses anciennes playlist lui manquent mais elles dont devenues trop rythmée pour elle. Ou c'est elle qui ne peut supporter les BPM à outrance..

LIEN DE LA PLAYLIST HEAVY RAIN:

Elle se mis à penser à beaucoup de choses durant ces deux chansons :
eli filosov [ p h i l o ] - oneofone_rwrk

Lonely, but not when you hold me ...

Cette phrase c’était à chaque fois comme une balle dans le cœur, cette phrase c’était comme un toast qu'elle porte seule à toutes les personnes qu'elle avait laissé, en particulier Ophélia. C'etait d’ailleurs toujours son visage qui apparaissait après cette phase et ses lèvres fines qu'elle voulait invoquer juste après le "this felling is too good"

Celle la lui fait remémorer ce qu'elle écoutait avant : du rock, du metal, de la bonne electro, de la pop aussi, des trucs qui punchent qui mettent du baume au cœur, et la cette playlist; Fantomatique, avec des sons qui l'enveloppent simplement. Elle n’arrêtera jamais de les apprécier ses anciennes musiques préférées, et en soirée ce sera toujours un plaisir de les entendre, mais en attendant, à moments tranquilles, musiques tranquilles.
Qui est-elle à présent et qu'est-elle devenue ?

☾⛧ GHOST DATA ⛧☽ - Rei Clone - Saria (GHOST DATA Remix)

Going avay, but i'm still with you
You've become sage now; I can't forget you....

L'eau se mélange a cette larme. Sous la pluie, personne ne vous verra pleurer.
Arrêtons de faire couler l'eau. Ça suffit. Le temps passe.

Pas de tapis de bain, et le carrelage avait l'air d’être tout neuf et tout lisse ; elle est résolue à utiliser ses vêtements sales comme d'essuie-pieds de fortune, en priant pour ne pas les abîmer. Elle en fera une boule qu'elle bazardera dans sa chambre.
Le sol est en lave ? Non il glisse, bon sang.

Au menu Vêtement du jour, un haut sans manches blanc qui laissait apparaître ses longs bras, et donnait une jolie forme à sa ligne qui ne laissait pas la place aux bourrelets, accompagné d'un short en jean. Les lunettes de soleil aux reflets couleur canard en plastique camoufleront les yeux encore affectés de Forrest. Et l'odeur du déo citron-vert lui fera oublier cette tempête dans sa tête.
Allons-y, aujourd'hui on est *sourire* En Balade !

Dans sa tête ça bouge tellement dans tous les sens qu'a l’extérieur, on a l'impression que toutes ces forces s'annulent et donne un effet étonnant de détente, de chill qui contraste avec her mess on her mind comme elle dira... Phénomène à ce jour encore inexpliqué, qui guide ses pas et l'amène vers Léonie, qui l'attendait au même endroit, à peu de choses près. Il va la divertir Léonie, leur premier jour de colocation se devra d'annoncer la couleur, pour le meilleur, simplement pour le meilleur, le pire peut aller se faire voir. Tel était Sa Quête.
"Pas plus que cela, mais il doit y avoir déjà un fast-food ou quelque chose comme ça, pas loin, t'as toujours comme cela, après on verra. Et au pire j'ai mon téléphone, c'est notre Joker."
Trois pas vers l'entrée.
"L'hiver ne mettra pas 7 saisons à venir cette année, alors profitons-en." avec un sourire ravissant tandis qu'elle ouvre la porte d'entrée

electric bird.

par **Léonie** Sam 29 Juil - 16:01

ils sont censés être quatre dans l'appartement et du coin de l'oeil, chatouillée par une impatience curieuse, léonie guette la porte d'entrée. alanguie sur le canapé, bercée par le bruit de l'eau qui filtre de la salle de bains, elle imagine ce qu'ils pourraient être. ce qu'ils pourraient devenir, ensemble. elle n'a pas réelle vocation à s'ancrer dans un port qui ne soit pas marseille, léo. elle aimerait se promettre de les tenir à distance, de maintenir une distance respectueuse entre eux et ses galères, eux et ses soucis. elle y croit, elle se berce de jolis mensonges alors que c'est déjà peine perdue : le félin n'a de prédateur que la souplesse, elle est chaton, léonie, et son palpitant plutôt chiot. incapable de ne pas japper à la recherche d'affection. elle laisse ses pensées divaguer à la rencontre d'inconnus pour compléter l'espace désastreusement vide et emplir les pièces qui résonnent, mais personne ne franchit la porte avant que l'odeur citronnée de forrest ne vienne chatouiller ses narines. elle a beau être observatrice, léo, et laisser ses prunelles courir sur sa peau humide, difficile de réaliser ce que traversent des inconnus. ses yeux dissimulés derrière des solaires lui barrent l'accès jusqu'à son âme et ses tourments et elle ne se doute de rien la gosse. comme forrest ne peut manifestement pas imaginer le bordel à l'intérieur de ses entrailles et ce vague à l'âme qui lui file des bleus au coeur. la meilleure manière de visiter un quartier, c'est de s'y perdre je propose qu'on oublie les téléphones. et léo, elle joint le geste à la parole, extirpant sa vieillerie bien esquintée de sa poche pour le jeter sur le canapé dans un sourire.
forrest est déjà prête à partir et léo avale la distance jusqu'à sa chambre où albert est pelotonné contre un tas de fringues propres et déjà froissées, la faute à son sac à dos. son rat, il a au moins autant la trouille qu'elle dans un univers nouveau, dont elle ne maîtrise pas les codes. léo, elle ne connaît que ses tours, que son appartement de poupée, minuscule et en sale état et que le gris béton, les commerces défraîchis et les gens sur les dents. et lui, il ne connaît que sa piaule minuscule ou sa poche, tremblant dans un univers plus large que ce qu'il n'avait jamais connu. léo attrape son minuscule sac en cuir en bandoulière, fait à la main (un cadeau de sophie qui lui avait valu d'économiser pendant des mois pour marquer les vingt piges de sa petite soeur) et immédiatement, albert sort de sa cachette pour grimper contre sa jambe et se nicher à l'intérieur pour une balade du quartier. un jour, faudra quand même qu'elle prévienne ses colocs, du petit dernier qu'ils ont adopté sans le savoir mais c'est un peu trop tôt pour leur balancer "coucou j'ai sauvé une portée de bébés rats d'un dératiseur un jour, j'en ai gardé un, il est gentil comme un coeur, c'est cool ?" parce que généralement, non, c'est pas cool. léo suit forrest à l'extérieur, dévale les escaliers jusqu'à la rue pour atterrir sur le grand boulevard de la croix rousse et le marché qui y fleurit tous les weekend. on pourrait acheter de quoi grignoter ici et le manger sur la place, vers le gros caillou ? de l'autre côté du marché trône une roche imposante entourée de bancs, qui offre une vue incroyable sur lyon, du haut de la colline. l'idéal pour un pique-nique improvisé mais léonie, elle ne décide jamais rien. elle propose, et laisse la main à forrest dans l'ombre d'un sourire. à son ventre trop souvent laissé en galère, tout semble de toute façon délicieux. tout en déambulant au gré des allées et des odeurs enivrantes qui l'assiège, la môme s'atèle à mieux connaître forrest, qui partagera sa vie en pointillés. peut-être pas longtemps, léo se sait seulement de passage ici, mais tout de même. tu viens d'où ? ça fait longtemps que tu vis à lyon ? tu fais quoi dans la vie ? ... en fait oublie, dis-moi tout ce que tu veux bien accepter de partager. qu'elle balance de sa voix chantante, l'enthousiasme à peine terni par son manque cuisant d'aisance dans les conversations anodines avec les inconnus.

par **Forrest** Mar 22 Aoû - 22:55

Let's Go

Léonie & Forrest

« Pas de téléphone, c’est noté. » Forrest, pourtant très connectée, pose son téléphone sur la table, et remarque peu après, cet petit être sorti de nulle part. Elle est moins animaux, elle en as jamais eu dans sa vie, elle a plus peur de les blesser que d’eux-mêmes, elle décide alors de passer outre, et se dit que Léo nous en parlera quand elle s’en sentira prête.

Dehors

Le Soleil brillait littéralement de sa présence alors Forrest, confiante comme elle est tape sans réelle force l’épaule de Léonie et montre du doigt le boulevard « On commence par la ? » demanda-t-elle rhétoriquement, et ainsi commencèrent-elles leur ballade. Le Soleil, encore elle, avait fait sa belle aujourd’hui, et avait de plus entrainé dans son élan ce boulevard, et ces stands, pas mal de monde, et pas mal de bruit, ça s’embrouille ça s’enjaille dans les allées. Malgré la foule Forrest écoute attentivement la suggestion de sa colocataire, et le plan de Léonie avait l’air tout à fait charmant, et il en faut pas plus pour Forrest : « Nickel, Vendu. » lui répondit en lui rendant son sourire.
« Par contre, je ne sais pas ce qu’on mangera, il y a les marchés là ils auront surement quelques petites douceurs particulières, qu’on pourrait mélanger avec des trucs « classiques de notre âge » histoire d’avoir un pique-nique atypique ? N’hésite pas à proposer des trucs, j’suis ouvert à toutes les idées. » en faisant référence au snack non loin qu’elle montrait du regard…
Il voulait vraiment faire plaisir Forrest aujourd’hui et ce sourire que Léonie arbore, il aimerait qu’il reste sur ce visage le plus longtemps possible, qu’il se développe meme, mais Forrest est comme ça avec tout le monde, elle n’est pas fan des tristes moues. Les stands défilent et ne ressemblent à aucun autre et entre ses achats et ses pensées qu’il pourrait bien concocter que Léonie lui pose une petite série de question pour changer d’avis en demander quelque chose de plus vague…
« Avant de commencer, sache que tu peux me poser les questions que tu souhaites, même les plus farfelues, n’hésite pas, ne te limite pas avec moi. Je refuserai peut-être de répondre quelques fois, mais je t’en voudrai pas. » s’exclama-t-elle en essayant d’installer une ambiance bienveillante. Forrest savait qu’elle allait parler beaucoup, tout en oubliant des passages importants mais il ne veut pas trop commencer à être pesant, il se freinera s’il le faut. Forrest enlève alors ses lunettes, peut-être de manière symbolique, peut-être inconsciemment, et commence par ceci :
« Par où commencer, tu connais déjà mon prénom, j’ai « déjà » 22 ans, et je viens de Villeurbanne, c’est pas hyper loin d’ici, on pourrait s’y rendre mais j’ai pas envie. Qu’est-ce que je fais, euh, j’rentre dans une école de journalisme cette année et je suis non-binaire, je préfère le dire, car je peux parler de moi avec plusieurs pronoms, et toi aussi d’ailleurs, je suis pas casse-pied avec ça. » Elle recherche quelque chose d’autre à dire, trifouille dans son esprit dans les recoins les plus évidents mais c’est toujours ces derniers qui se font désirer quand on a besoin d’eux, alors elle se lance tant bien que mal sur ce fait …
« Oh et j’ai un petit penchant pour la boisson, enfin j’suis pas addicte loin de là, c’est juste que j’adore les cocktails en tout genre, alcoolisés ou non, et j’adore en faire, j’me débrouille pas mal, à l’occase « genre tous les jours » j’ten proposerai. En faire et en gouter c’est comme tenir une collection pour moi. Un peu comme une collection de timbres que tu consommes. »
Forrest pense que c’est déjà un bon début, enfin quelque chose de plutôt pas si pire que ça pour de l’impro mais l’envie de se présenter a déjà laissé place à la curiosité de connaitre sa colocataire. Forrest replace ses quelques mèches qui ne tenaient plus à cause de la chaleur.
« Voilà une petite mise en bouche de ma personne, c’est le début mais j’ai oublié pas mal de choses. Mais c’est comme je t’ai dit. Et toi raconte-moi qui tu es ? »

electric bird.

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