il sait pas franchement ce qu'il fout là alban, parce que y'a eu pas mal de verres d'alcool qui font que son esprit est un peu flou ce soir ou ce matin. Tout ce qu'il sait le pauvre garçon, c'est qu'il est clairement tombé dans une embuscade. le genre de truc oy voys êtes censés sortir pour boire un verre, et qu'un verre entraine un autre, et un autre, et ça y edt, il est saoul albqn, genre bien saoul.
et Alban quand il est saoul il a tendance a vouloir voir les gens qu'il aimz, quittz à être franchement insistant, parce qu'il se rend pas compte que le moment est pas forcément adapté.
do c forcément il se rend chez lou. et il toque à la porte, et y'a pas de réponse, et il se dit que lui envoyer un sms ou l'appeler avant de venir, çq aurait été mieux. mais la porte finie par s'ouvrir, et albansourit comme un con. et il déchante. "mais t'es pas lou" il lance, parce qu'il est pas franchement capable d'avoir des pensées plus développées que ça.

elle manque de connecteurs logiques, léo. à un moment donné, tout le monde est là, s'amuse, picole, se marre et fait de cette coloc ce qu'elle devrait être : un espèce d'espace safe et serein au sein duquel s'épanouir en attendant le couperet final (enfin, dans son cas). et puis la minute suivante, dans ce qui lui semble un battement de paupières, les filles s'agitent et puis s'évaporent. elle a pas pigé léo, elle a clairement loupé un wagon entre l'ivresse bruyante et le vide intersidéral de l'appartement. putain .. elle est soûle à ce point ? elle s'inquiète, un peu, se demande où sont passé les filles, elle qui porte la crainte en étendard, organique, chevillée au corps jusqu'à l'os.
c'est à ce moment précis que ça sonne à la porte, celui où elle s'interroge, où son sang se fait glace entre ses veines et où elle se demande si ... s'il ne leur est pas arrivé quelque chose. si ce serait pas sa faute, elle la gamine avec un gang qui lui mord les chevilles. mais ça frappe à la porte et le début d'enclume contre son palpitant fond comme neige au soleil. c'est lou. ce sera certainement lou, armée de son sourire solaire décuplé par l'alcool qui se souviendra qu'elle a laissé quelqu'un sur place. esquisse radieuse flottant à ses pulpeuses, léo ouvre et se prépare à fondre entre les bras amis ouverts pour elle. mais c'est pas lou. c'est pas une grande blonde, c'est un grand blond.
elle s'en souvient vaguement la môme : ses doigts contre son bouton et son pantalon baissé, son appartement niqué et ses phrases de gros lourd mignon. elle ignore son prénom, peine encore plus à rétablir les connexions à l'intérieur mais c'est une silhouette amie. une silhouette amie qui lui sourit. "euh non. elle est partie ... je sais pas trop quand, avec je sais pas trop qui. mais elle était là y a pas longtemps, elle devrait revenir parce que normalement ... on était censées sortir ensemble." enfin "sortir", quoi. léo continue à afficher un grand sourire, sans savoir comment réagir. finalement, elle s'efface pour le le laisser entrer, convanicue que la jolie blonde ne pas va tarder à pénétrer ici pour cueillir le joli garçon. "c'est toi le copain de basile non ? le type à l'appart ravagé ..." qu'elle lance dans une merveilleuse façon de briser la glace.

[spoiler]chose promise chose due ptn ce fut dur jtm{[/color]

Spoiler:

Il est là, il bloque un peu sur la tapisserie un peu vieille du couloir quand la porte s'ouvre, et sur le moment il a tellement l'impression d'avoir attendu longtemps, il oublie un peu la raison de sa venue.  il sourit, parce que c'est lui, et parce qu'il s'attend lou débarquer derrière cette fille d'une minute à l'autre, alors pas de problème, tout va bien normalement.  Et là les mots de la fille en face de lui volent dans l'espace et s'emmêlent un peu, parce qu'il a du mal à se concentrer correctement et à mettre tout ce qu'il faut dans le bon ordre. Y'a un truc qu'il retient, quand même, que lou est partie, avec "jsais pas qui", ça l'fait peur, un peu, et son cœur s'active, comme ça. Il se rattache à l'espoir du elle est sensée revenir. Il sait as franchement quoi faire alban, mais il entre, faut dire que voir des bouteilles d'alcool pas tout a fait vides dans l.appartelent le motive.
Et elle parle d'apppartement révagé allrs forcément, même s'il se rappelle pas vraiment d'elle dans la soirée, il comprend qu'elle était là. "aaah ouais tu connais bien basile" c'est salaud, mais il pense à elle comme la fille qui a taillé une pipe à basile en fin de soirée. Ducoup, il sdit qu'elle doi être sympa. "mais lou, elle est partie avec des mecs?" Y'a lcoté incertain qui ressort, comme s'il était pas apte de toute façon à être avec une fille bien, à être avec lou. comme si, même sans franchement rien foutre, il foutait tout en l'air déjà. "[b]mais tu sais quand elle doit revenir ?[b]" Il redemande, un oeu con