je prends la chambre #3, ok ?

(Ouloulou un tatoueur dans notre demeure hihi)
(Bienvenue mon beau ♡)
Pas de soucis pour la chambre ! (Je garde la 1 btw)

perceur aussi, hein j'peux m'occuper de vos nipples si vous voulez
en tous cas, content d'être avec vous deux, hein

mais oui, on a ri un bon coup avec dani, quand on a su

LE DERNIER DES LOUSTIQUES EST ENFIN ARRIVÉ .
mais jor j'suis pas d'accord . j'me tape la p'tite chambre alors que je suis clairement le senior itout.
faudra me briefer sur toutes vos histoires les enfants .
et du coup pour le rp commun on reprend le votre ?
(ouais je poste tout d'un coup, j'suis trop un thug.)

me tente pas comme ça, parce que jazz est un vrai squatteur (surtout lorsqu'il est bourré, un lit reste un lit koé ).
tu m'étonnes qu'on va mettre l'animation, nonmaisoh .
okay ça me va . quelqu'un veut se lancer pour le commencer ? (si personne ne veut je peux. j'm'en cogne la quille royalement .)

Jazz était très clairement fatigué. La journée au boulot avait été longue. Productive et intéressante, mais longue néanmoins. Peut-être était-ce à cause de la fatigue, peut-être était-ce lié au fait qu’il avait traîné pendant des heures à côté d’échantillons pleins de bactéries et de virus, mais dans tous les cas il se sentait absolument poisseux, crade, pas propre quoi. Malheureusement pour lui, la journée était loin d’être finie. Il devait passer rapidement dans sa chambre d’hôtel pour récupérer le peu d’affaires qu’il avait prises avec lui, et se pointer dans son nouvel appartement, cette colocation qu’il avait trouvé il y avait à peine quelques jours. Pas qu’il soit mécontent d’avoir un propre chez lui, parce qu’il commençait sérieusement à s’agacer de la chambre d’hôtel. Pas qu’elle soit particulièrement miteuse, il avait connu pire puisqu’il avait grandi dans les rues toutefois il se faisait trop vieux pour ces conneries, cependant ce n’était jamais très reposant et satisfaisant de rentrer tous les soirs dans une chambre d’hôtel, une chambre qui n’était pas la sienne, et laquelle il payait tous les jours une somme considérable pour pouvoir profiter d’un toit. Bref. Oui il était heureux d’avoir enfin trouvé un logement cosy, seulement blasé de devoir encore fait tant de chemins pour pouvoir enfin s’écrouler sur le canapé et dormir la bouche ouverte, en bavant.
C’est donc avec un sac de voyage, une grosse valise et un sac de courses – oui, parce qu’il en avait profité pour acheter quelques conneries, histoire que personne ne crève la dalle ce soir, ou alors de quoi grignoter le lendemain –, qu’il arriva enfin devant l’immeuble en question. Il leva le regard, le jaugeant quelques secondes, plutôt satisfait. Il l’avait d’abord choisi pour son emplacement, le quartier de la Presqu’Île était animé comme il l’aimait, un lieu où il pouvait très clairement s’épanouir, mais il ne fut pas non plus déçu du bâtiment. Simple, mais moderne, et surtout pas délabré. Souriant, il jeta sa cigarette au sol avant de pénétrer l’immeuble. Dixième étage. Putain, heureusement qu’il avait un ascenseur.
Arrivant finalement – il avait l’impression que cela faisait des heures qu’il était parti du laboratoire – devant l’appartement numéro 101 – dernier étage, il devait y avoir accès à un toit, il allait devoir checker tout cela, lui qui adorait les hauteurs –, il souffla de soulagement et inséra la clef dans la serrure. Il poussa la porte et découvrit l’appartement. Peut-être un peu plus petit qu’il ne l’avait pensé, il fallait dire qu’il n’avait plus l’habitude de vivre en colocation. Après tout, il avait presque cinquante ans à quelques mois près, et il se retrouvait à vivre avec trois autres personnes, même si c’était par choix. Il remarqua aussi très vite que l’appartement était encore vide. Déposant ses affaires dans le salon, contre l’un des canapés, il se dirigea ensuite vers la cuisine pour y ranger grossièrement les quelques petites courses qu’il avait faites, lorsqu’il entendit de nouveau des clefs et la porte d’entrée s’ouvrir.

Spoiler:

y'a la chaleur qui lui bouffe le corps et l'ascenseur qui est en haut, tout en haut. roman dévisage les numéros qui changent pas et il fait un doigt d'honneur à la porte, avant d'aller vers les escaliers. parce que the fuck, il a pas la patience. il encule l’ascenseur et il a pas l'humeur joyeuse, ce soir, alors il monte les escaliers et il se fait des cuisses et des fesses d'acier, pas trop posey. c'est pas grave, il supporte. y'a surement un peu de beuh dans sa chambre en haut et puis des épisodes d'anime par millier et surement un peu de thé glacé et des nouilles instantanées. c'est pas trop un repas de roi, mais il fait pas son difficile, il gère quand même assez bien la vie.
sauf que c'est assez un mensonge, les cuisses disent merde à mi chemin et au quatrième étage, il décide d'attendre pour l'ascenseur. c'est pas qu'il s'est avoué vaincu, c'est plutôt qu'il a appris à choisir ses combats.
deux minutes plus tard il est dans le p'tit carré posé et il monte au ciel mais il s'arrête plus proche de l'enfer que le paradis. hé bien, c'est la vie. il sort du truc, se balade dans le couloir, sort ses clés, cherche dans le millier qu'il a, trouve la bonne, la met dans la serrure, se dit que non, c'est pas la bonne en fait, en choisit une autre, recommence, ah mais non, c'était l'autre, elle était à l'envers.
la porte s'ouvre et il est heureux, enfin. il pose son portefeuille sur la table proche de la porte, regarde pas autour, dépose ses clés aussi, retire ses chaussures, et sait que y'a personne, à cette heure là, et puis aussi, il s'en fiche si y'a quelqu'un, et se commence à retirer son pantalon. ange a l'habitude, maintenant.
sauf que y'a un bruit, forcément. un grincement du parquet.
roman lève les yeux et tombe sur un vieux. un sexy vieux, mais un vieux, et inconnu, en plus. et puis un frisé, forcément. 
-euh, qu'il laisse s'échapper, et il continue de retirer son pantalon, posey, parce que putain, il a besoin de sa liberté. il fronce des sourcils, capte pas trop, même s'il cherche, et laisse son froc tombé sur le sol.
roman en boxer rose et en t-shirt bob l'éponge dévisage jazz et chad et capte pas trop ce qui se passe dans sa vie. il prend même le temps d'ouvrir la porte, regarder le numéro qui s'y trouve, y voit le bon, avant de les observer de nouveau.
- allo ? qu'il dit, poli, confus. ça va ? t'es qui ? vous êtes qui ? des potes à ange ?
posey, roman.

( genre j'sais pas, j'y pensais et les deux autres qui étaient là avant sont partis ? soo j'me suis qu'on est pas tous arrivé en même temps dans l'appart ? et jazz c'est le nouveau venu ? faudrait qu'on est une liste logique pour savoir qui est là depuis quand pour qu'on se capte love )

Se sentant presque accablé, la fatigue pesant sur ses épaules, il sursauta presque lorsqu’il entendit le cri presqu’efféminé, et pourtant sorti par un garçon que l’on ne pouvait nier, de surprise près de lui. Il lâcha presque le pot en verre de confiture qu’il tenait dans l’une de ses grandes mains, et malgré le peu de sommeil qu’il accumulait depuis trois semaines, il eut encore le réflexe de le rattraper avant qu’il n’atteigne le sol et se brise en mille morceaux. Cela aurait été une bien mauvaise façon de commencer la colocation. Il rit légèrement. Il rit d’un rire sincèrement amusé mais qui laissait transparaître sa fatigue perceptible. « J’fais si peur que ça ? J’sais que j’ai mauvaise mine, mais j’pensais pas ressembler à un tel monstre. » Il avait clairement l’habitude de dénouer certaines situations sociales un peu gênantes. Jazz avait toujours été un homme très sociable, s’il avait l’esprit scientifique, il excellait peut-être même encore plus dans le relationnel. Il finit par ranger ce fameux pot de confiture, avant qu’une réelle catastrophe arrive. « Si tu cherchais le 101, j’suis bien un des nouveaux colocataires. Et tu peux m’tutoyer, sinon j’ai l’impression d’être encore plus vieux que j’le suis d’jà. » Il lui sourit doucement, mais n’eut pas l’occasion de continuer un peu plus la conversation qu’une autre personne arriva soudainement. Très assurément un déjà habitant des lieux, puisqu’il était visiblement très à son aide dans l’appartement. Il gloussa une nouvelle fois, en voyant le jeune homme continuer à enlever son pantalon, pas gêné pour le moins du monde. Belle entrée en matière, il était sûr qu’ils allaient bien s’entendre. Presque las, il ébouriffa ses cheveux légèrement humides à cause de la sueur, avant de se vautrer, n’en pouvant plus d’être debout, sur un des canapés. Il ouvrit la bouche pour répondre, pas formalisé pour un sou du manque de politesse du nouvel arrivant – limite, il préférait que ce soit ainsi qu’il n’y ait trop de manières entre eux –, cependant, il fut une nouvelle fois coupé dans son lent. Cette fois-ci, ce fut une jeune femme qui apparut. Ah. Cela n’allait pas être une colocation exclusivement composée de garçons. Ce n’était pas plus mal, en soi. Il haussa un sourcil. « Ange ? C’est original comme prénom. C'est joli. » Souriant finalement vraiment à tout le monde, il montra d’un geste de la main sa valise et son gros sac de voyage complètement remplit. « Okay, j’suppose que ça peut être déroutant, mais j’suis bien un des nouveaux colocataires. J’m’appelle Jazz. », se présenta-t-il avec son éternel accent anglais, qui trahissait ses origines malgré le fait qu’il soit en France depuis très longtemps. Il omit délibérément de dire son âge. Parce que si ses cheveux argentés laissaient apparaître un âge avancé, clairement dans son attitude il faisait très jeune. « On vient juste d’arriver, j’ai rangé quelques courses mais j’ai pas vraiment osé faire un tour encore pour l’instant. » Puis il s’en fichait un peu dans quelle chambre il allait se retrouver, tant qu’elle n’était pas complètement miteuse – ce dont tu ne doutais pas une seule seconde –, après tout il avait vécu des années dans la rue. Ce qui lui importait à présent, c’était découvrir les gens avec qui il allait devoir vivre au quotidien. « J’propose qu’on s’ouvre quelques bières ? »

Les gars, qu'est ce que vous préférez ? On continue le rp comme si de rien n'était ?