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Message par Invité Jeu 6 Juil - 16:32

Baraa a écrit:
on dit que tu me dis au revoir à moi of course bc je suis la meilleure  Bienvenue chez vous ! - Page 3 3294916163

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Message par Invité Jeu 6 Juil - 17:17

j'éditerais mon message si y'a nobody qu'à répondu après moi #solitude

san + baraa, c'est pour vous ::
san, profite de tes vacances Bienvenue chez vous ! - Page 3 1184255696 Bienvenue chez vous ! - Page 3 2951434899
même si tu nous abandonnes lâchement juste pcq t'as peur de la confrontation. Bienvenue chez vous ! - Page 3 1220778569
baraa & cesa je propose de faire un remix de projet x dans la chambre de san en attendant. Bienvenue chez vous ! - Page 3 4267578863

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Message par Invité Jeu 6 Juil - 20:08

Simon a écrit:
baraa & cesa je propose de faire un remix de projet x dans la chambre de san en attendant. Bienvenue chez vous ! - Page 3 4267578863

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Message par Baraa Jeu 6 Juil - 20:58

simon + sois sympa s'il te plait Bienvenue chez vous ! - Page 3 3294916163

la chambre à san:
Baraa

Baraa


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Message par Invité Jeu 6 Juil - 23:06

merci guys. Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

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Message par Baraa Jeu 6 Juil - 23:55

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Message par Invité Ven 7 Juil - 12:39

sans faire exprès, j'ai édité ma dernière réponse pour cette réponse Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029 Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029
désolé d'être un boulet pareil Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029 Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029 Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029 Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029 Bienvenue chez vous ! - Page 3 1664414029


LET'S GO HOME // Fallait bien que quelqu'un fasse la réflexion et il jura, pour ne pas s'être dit que ces quelques mots sortiraient de l'innocente âme vagabonde. Maniaque, peur de la poussière ou juste comme ça, elle lui demande. Rien de tout ça. C'est juste l'odeur de citron qui réalise des changements médiocres sur tout son organisme il trouve ça apaisait, comme il appellerait le psy lors des soirs où l'alcool prend la direction de son corps. Il tourne un peu la tête pour la regarder, un peu plus longtemps parce qu'il tente de garder un contact moins offensif, plus calme, mais c'est pas facile. Non, c'est pas facile pour un gosse d'ordinaire silencieux et roi dans sa baraque, de se plier aux nouvelles règles de paysans tâchés de parole et de mot. Paysan, c'est peut-être un peu trop exagéré pour eux. Mais dans le fond, ça ne remue pas un seul de ses sentiments. « Juste pour l'odeur du citron. » allez, rigole et marre toi. Pose ta main sur ton ventre et plie-toi en quatre. Pointe-le du doigt comme au cirque, balance des roses à ses pieds et applaudit les larmes aux yeux. L'est moqueur Simon, mais que dans un silence platonique. Il aime peut-être ouvrir sa gueule pour parler de lui, rabaisser les autres mais c'est jamais lui qui commence. Au fond, il cherche pas les emmerdes mais juste de la solitude et de l'espace vital. Ce qui ne semble pas encore traverser l'esprit de Baraa, ou de ses autres colocataires. Oui c'est un con Simon, mais il est aussi mignon. Quand ça l'arrange.
Il coupe l'eau en voyant son sceau assez remplit, pensant retourner dans sa chambre et ne plus jamais y ressortir. Mais y'a l'idée de payer mcdo pour tous le monde puis l'italien ou, le français au prénom d'outres-mers qui lui propose de payer pour les filles. « J'f'rais ça. » sauf que la citronnelle, ça bouffe vraiment son cerveau. Alors il rouvre la bouche. « S'tu veux, j'te fais un goûter dans un sac en plastique pour le ramener à ton boulot. Tu pourras l'montrer à tout tes potes, en disant que tes nouveaux coloc sont trop géniaux. » il attrape le sceau dans une main, son balais dans l'autre avec le sourire encore moins présent. Il commence à avancer, écoutant d'une oreille les restes de conversation. Baraa qui leur avoue qu'elle n'est pas strip-teaseuse. Presque choqué et à moitié-déçu. La grande tête de gang qui demande s'ils ont besoin de quelques choses. « Un appart, si tu trouves moins cher ailleurs. » ça sort tout seul alors qu'il rentre dans sa chambre pour commencer son ménage. Puis t'as Baraa qui se remet à parler. Il coche la case d'une liste invisible dans le fond de son crâne. Baraa, c'est celle qui parle de trop, qui va bouffer son espace vital en quelques secondes, qui va se mêler de ses affaires et de celles des autres en pensant bien faire, Baraa, ça va être la gamine un peu trop gentille et un peu trop chiante, qu'on ose pas crier dessus sous peine de la fissurer. Cesario, ça va être le mec des lieux. Il parle trop calmement pour ne pas se faire engueuler, il choisit bien ses mots -un peu trop même, c'est la tête du groupe avant même de lui assigner le rôle de grand-frère. Et faut pas oublier qu'il a la terrasse. Simon passe au-dessus de la princesse en déficit bancaire, il trace juste une ligne rouge opaque sur son prénom. Il va pas l'aimer, elle va pas l'aimer, fin de l'histoire avant même de la débuter. Le gosse finit par nettoyer son parquet, obligé de poser ses deux pieds à l'extérieur de sa chambre en attendant que ça sèche. Bloqué dans les pièces communales, avec les autres corps qui bougent et bougent, qui parlent et parlent, qui respirent et respirent, qui l'énerve et l'énerve. Un mois ou plus avec eux, ça va être long.

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Message par Invité Dim 9 Juil - 0:20

Les brasiers se nourrissent d’oxygène. Ils puisent l’air et gonflent leurs dangereuses plumes. Ils perdurent, grossissent, vivent. Il faut les étouffer. Les priver de leur petit plaisir. Alors t’as fermé ta bouche. T’as arrêté de parler pour ne plus alimenter ces flammes qui dévoraient les cœurs et les esprits. Chiens qui se mordaient le bout des pattes pour quelques centimètres, quelques mots lancés de travers, seule la p’tite avec son sac à dos semblait réussir où vous avez échoué. S’adapter. C’était difficile. Les bêtes sauvages crachent et s’attaquent pour un morceau de territoire, hérissent leur pelage pour impressionner, dévorent pour ne pas être dévorés. Guerre froide qui se profilait à l’horizon. T’as marché. T’as déambulé entre les pièces sans grande conviction. Tu ne te posais pas de question. T’étais vide. Vide d’envie, d’ambition, de bonne volonté. Une carcasse que tu t’amusais à trimbaler d’un lieu à un autre avant de t’échouer dans la cuisine. Ton corps qui en rencontre un second, puis un troisième. Point de rendez-vous de votre colocation. Berceau de votre vie en communauté. Les propos qui s’échangeaient et des sourires qui se perdaient, tes yeux basculaient de la p’tite, au mec, et inversement. Et il y a les propos ambigus. Les phrases où les sentiments s’entremêlent pour perdre l’interlocuteur. Est-ce qu’il rigolait avec son sac, son macdo, sa proposition. Est-ce qu’il se foutait ouvertement de ta gueule. Est-ce qu’il ouvrait sa bouche par plaisir malsain de raviver le brasier au sommeil fragile. T’as haussé un sourcil sans répondre. Par prudence. Fantôme errant, poltergeist de cette colocation, il entrait, se manifestait violemment, disparaissait. Nourrir d’attention un esprit frappeur c’était toujours mauvais. Alors t’as ignoré ses éclats de voix qui résonnaient de sa chambre. T’as porté ton attention sur la p’tite et sa requête. T’as pas trouvé ça déplacé, étrange, dégoûtant. C’était la nature. Tu t’y attendais un peu. Et quand sa main s’est posée sur ton épaule, que sa bouche s’est ouverte pour laisser échapper quelques mots, t’as rien dit. Pas de grimace. Pas de sourire. Juste ton visage, fermé, froid. T’as bougé ton p’tit corps. T’as déambulé au milieu de ce carrefour, petit foyer entouré de chambres et d’autres pièces. Tu t’es glissé à l’intérieur de la tienne, attrapant ton bout de mort bien mérité pour le consumer lentement sur ta terrasse. Tu pouvais sentir la fumée courir et prendre pleinement possession de tes poumons. C’était agréable. Expulser l’air, te vider la cage thoracique et continuer de te la pourrir. Comme un lion sur son rocher, tu surplombais de tes p’tits centimètres en extérieur, le quartier de la Presqu’île. C’était beau. T’esquissais un léger sourire de satisfaction. T’avais eu ce que tu voulais. Quelques pas en arrière, ta tête qui passait l’encadrement de ta porte et ta voix. « La p’tite, j’ai entendu qu’tu fumais, tu veux une cigarette ? » Invitation à partager un bout de ton existence. T’étais pas comme ça, tu savais partager, tu savais donner un peu de tes affaires aux autres. Ton regard s’est posé sur le mec là-bas, près de sa chambre. L’espèce de maniaque avec son truc au citron qui, fallait se l’avouer, dégageait une odeur de déo pour chiottes. Il était planté là, devant l’encadrement de son espace personnel et attendait. Tu t’demandais s’il allait pas attraper ses affaires et se tirer d’ici. P’tètre bien qu’il avait planqué des armes et vous tirerait dessus à la moindre occasion. P’tètre même qu’il se mettrait à chialer, genoux à terre, en appelant sa douce mère. Tu savais pas. Tu t’en fichais. « Et, au lieu d’rester dans ton coin tu veux en griller une ? » Des mots lancés sans grande sincérité. Tu t’en fichais pas mal de sa réponse. Simple formalité, question d’respect. T’as tourné les talons sans écouter, sans voir, sans espérer. T’es retourné sur tes quelques centimètres de bonheur griller ton délicieux rouleau.  



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Message par Baraa Dim 9 Juil - 20:55



"les présentations"




Comme toujours, t'essaies de faire régner la paix. Comme tu ne sais pas comment t'y prendre avec ces spécimens, tu décides d'ignorer les noms d'oiseaux qu'ils peuvent se balancer au visage. Dès lors que leur voix s'élève un peu trop haut dans les airs alors, tu te bouches les oreilles. Tu vagabondes dans l'appartement. Tu tentes de prendre tes marques. C'est différent de ce que tu as connu. C'est plus petit aussi. Mais, c'est comme ça. T'as décidé de te débrouiller. T'as envoyé chier les parents adoptifs pour vivre par tes propres moyens. Dans la vie, faut faire des concessions. Et puis, c'est pas si mal que ça. Y a pas de trésor. Y a des colocs qui s'entendent pas très bien. Mais, c'est que le début. T'as de l'espoir. Tu gardes toujours espoir. Sans doute que t'es un peu trop naïve Baraa mais, c'est comme ça. Rien ni personne ne semble pouvoir te faire chercher. Un petit rayon de soleil lorsque la nuit tombe. Une lueur d'espoir dans ce monde qui part en cacahuètes. Alors, tu questionnes le jeune homme et son produit au citron. Tu lui demandes s'il est maniaque. Tu lui demandes si c'est un passe-temps. Question ridicule. T'essaies juste de savoir dans quel état s'il se trouve actuellement. Est-il encore énervé ? Est-ce que l'orage est passé ? Une tempête se prépare-t-elle ? Juste l'odeur dit-il alors, tu secoues les épaules. Tu pourrais te foutre de sa gueule mais, c'est pas ton genre. " Moi, je préfère la vanille ! " Chacun son truc. Tout le monde s'en fout. Même toi, si tu te trouvais en face de ton reflet, tu te serais fait la réflexion. C'est triste. Tu descends de ton perchoir. Tu demandes des conneries à Cesario. Tu te dis que ça va peut-être détendre l'atmosphère. Il semblerait que tu sois la seule à avoir choisi cette situation. T'es la seule à être heureuse Baraa. Les autres, ils vont broyer du noir pendant des jours. Surement se lancer des regards éclairs. Peut-être même qu'ils vont continuer à s'aboyer dessus. Toi, tu vas te faire petite. Si ça persiste, tu vas surement te tirer. Ou tu passeras beaucoup moins de temps ici. On verra bien. Chacun dans son coin. Chacun pour sa gueule. C'est surement la règle qui va devenir numéro une dans cette coloc. Monsieur propre nettoie sa chambre. Cesario part dans sa chambre. Warsan, elle a disparu aussi vite qu'elle est arrivée. Toi, tu décides alors de visiter ton espace. Tu ouvres la porte. Tu balaies la pièce du regard. Le tour est vite fait. Tu balances ton sac à dos sur le lit et tu soupires. Bienvenue dans ta nouvelle vie Baraa. Ça t'apprendra à être trop gentille. Ça t'apprendra à ouvrir ta gueule un peu trop vite. Tu lèves les yeux au ciel. Le grand te sort de tes pensées en te proposant une cigarette. Why not. Tu hausses les épaules et tu t'avances vers son espace à lui. Tu restes quelques secondes sur le pas de la porte avant de le traverser à toute vitesse pour gagner le balcon. C'est sans doute le seul qui acceptera de te laisser passer par sa chambre. Ok, peut-être Warsan. Surement Warsan avant tous les autres. Simon, c'est différent. T'es certaine que les efforts dont il va devoir faire preuve vont être redoutables. Si ceci était un jeu, il serait le premier dehors. " Baraa. Moi, c'est Baraa. " Tu insistes légèrement. T'es sûre qu'il va oublier. C'est juste pour qu'il évite les "p'tite" pourtant, quelque chose te dit que ce surnom n'est pas prêt de te quitter. Il invite Simon à se joindre à vous. Tu te mordilles la lèvre en attendant une réponse de sa part. " J'crois qu'il a aucune envie d'être ici... " Un simple murmure. Une triste constatation. Ça te fait soupirer. C'est pas ce que t'imaginais. Pas pour un premier jour.

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Message par Invité Mar 11 Juil - 22:27

LET'S GO HOME // Il a les bras coincés contre son torse, les lèvres scellées et le regard plongeant sur l'eau citronnelle. Simon se pose alors des questions, des questions sans grand intérêt mais son esprit jongle entre interrogations et réponses sans demander un peu d'ennui. Il lève les yeux au plafond, se demandant si de sa fenêtre il a vue sur la lune. Il baisse les yeux au sol, se demandant s'il sortira ce soir dans les rues de Lyon. Il regarde sa chambre, se demandant qui il devrait tuer en premier pour ne pas éveillé trop de soupçon dans la colocation. Il bouge son regard vers la chambre de Cesario, se demandant s'il devrait répondre à sa perche lancée. Un peu sociabilisation comme coup de coude, il trouve qu'il en a déjà fait beaucoup pour aujourd'hui. Leur parler, les regarder, vivre dans la même pièce qu'eux et tout ça, ça l'étouffe déjà. Qu'il passe pour le fantôme de ces lieux, c'est tout ce qu'il demande. Qu'on ne voit que son ombre se déplacer de gauche à droite, des bruits de pas au beau milieu de la nuit, des portes qui claquent sans explication, du tapage nocturne pour enfoncer les peureux dans le fond de leur couette, des objets qui disparaissent, des meubles qui bougent tout seul. C'est ce qu'il veux, c'est ce qu'il attend de cette colocation. Sauf qu'il devait savoir que ça marcherait pas comme ça. Il le savait, mais y'avait pas d'autre solution qui s'offrait à lui. Même un genoux à terre et les larmes sur ses joues ne changeraient l'avis de Maman, même un tour du monde de fortune pour retrouver son père ne changerait en rien sa vie. Il était finis à la colocation dès son plus jeune âge. Parce que si y'a bien un mec en haut sur son nuage, pop-corn à la main à rire de son projet de science, soit il n'aime pas le pauvre Simon, soit il se fout complètement de sa gueule. Un ange passe par là, ouais, il se fout complètement de sa gueule qu'ils disent. Il bouge un peu, voyant que son parquet ne sèche pas aussi vite qu'il le voudrait. Il survole le sol dans un air grave, des mots coincés dans sa cavité buccale, et les mains qui fouillent dans sa veste. Il en sort un paquet de cigarette. Il fume pas trop Simon, il aime pas vraiment ça mais il en a toujours un sur lui. Au cas où l'urgence de sociabilisation se fait trop ressentir, au cas où on veux de lui qu'il s'intègre à un groupe de fumeur anonyme, au cas où Izzy en serait en manque. Mais Izzy, c'est pas le sujet d'aujourd'hui. « Pas contre, j'ai pas d'feu. » qu'il lance dans le vide en se posant contre la barrière, à l'opposé des deux individus. Faudrait pas être trop proche non plus pour se coller à eux, faudrait pas être trop loin non plus pour tomber dans le vide. Juste assez pour qu'il se sente encore un peu loin des inconnus, juste assez pour qu'il se dise que c'est pas un aussi gros con que ça. La cigarette se coince entre ses lèvres, le visage vers la vue. « C'est sapin. » ça fait un petit bruit, un petit blop d'un cailloux jeté dans la rivière sans aucun skill. Il dit pas sympas depuis qu'il a cinq ans, ça se confond toujours avec sapin. C'est ridicule, c'est pathétique, alors on en rajoute une couche en disant qu'il est bien con comme gosse. Simon il veux bien parler, mais pas du beau temps, ni du monde, ni d'eux, ni de l'existence humaine. En faite, il veux pas parler Simon. Sauf si ça parle d'espace et de comète, de gravité et de science. Là, soudainement, monsieur retrouve l'essence de dix langues d'un coup et le cerveau d'Einstein sur les épaules. L'est pas trop con Simon. Juste assez pour qu'on le traite de connard tous les matins.

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Message par Invité Ven 14 Juil - 2:21

L’orage ne grondait plus. Tout était calme. Les tensions régnaient toujours, tu pouvais encore entendre les grognements étouffés, les regards se perdre, les esprits s’échauffer, mais ils se faisaient plus silencieux, plus discrets, moins vifs. Un mot, un geste, un rictus pouvaient suffire à relancer la machine, à rouvrir les arènes et les paris. Alors, pour ne pas être blâmé, châtié, enterré, t’as pris sur toi. T’as ravalé ta fierté, t’as serré les poings pour te montrer serviable, gentil. T’as dévoilé au grand jour une facette de ta personnalité trop souvent refoulée, dissimulée aux yeux de tous. T’étais le mec un peu con, un peu sauvage, on ne t’appréciait que très peu. T’avais l’habitude d’essuyer les crachats, les mots crus, et les propos violents du monde entier. C’était ton quotidien. Alors, quand Karl Lagerfeld, l’associable et la p’tite ont passé l’encadrement de la porte, quand enfin t’as pu apercevoir les visages des trois autres âmes qui hanteraient cet appartement, t’as pas fait d’effort. T’as imposé tes choix, ta mauvaise humeur et ta grande gueule. Ils devaient savoir que t’étais pas là par plaisir, que c’était pas ton choix de partager les mêmes espaces, le même air, les mêmes meubles. Ils pouvaient bien se barrer, claquer la porte, grincer des dents, tu t’en fichais pas mal. Mais t’as lâché le bout. T’as arrêté de mordre, d’attaquer, de blesser. Parce que ça ne pouvait pas durer. Parce que tu devais vivre avec eux dix mois, dix ans, dix siècles. Parce que tu ne voulais pas te lever chaque matin avec cette amertume stagnante au creux de la gorge, t’arracher les cordes vocales autour d’un bol de céréales et t’endormir avec les échos de leurs cris. C’était invivable. C’était impossible. Ta voix se faisait plus douce, plus calme, tes propos moins agressifs. Loup sous les traits d’un agneau. Ça ne durerait probablement pas. Ta p’tite voix résonnait entre les murs. Une invitation qui se perdait jusqu’aux oreilles des deux derniers colocataires présents, Karl Lagerfeld ayant quitté votre humble demeure. T’as posé tes yeux sur la gamine. Baraa. C’était ça. Baraa. T’as esquissé un léger sourire, un rictus de remerciement. Tu l’avais oublié, elle l’avait remarqué. T’essayais de l’inscrire profondément dans ton esprit, de l’enchainer pour ne pas le voir s’échapper une nouvelle fois. Baraa. Cinq lettres. C’était pas difficile, c’était rapide, on ne butait pas dessus. Baraa. T’allais le retenir une bonne fois pour toute. De nouveaux éclats de voix. T’acquiesçait d’un léger hochement de tête. L’associable ne viendrait probablement pas. Ta question n’était qu’une formalité, quelques mots pour ne pas le laisser de côté, jouer l’impoli, le rejeter à peine arrivé. T’étais persuadé qu’il s’en foutait de vos gueules, qu’il raserait les murs, qu’il deviendrait le fantôme de cet appartement. Tu n’attendais pas de réponse. Tu n’espérais pas sa présence. Et, alors que ton p’tit corps se retournait doucement, que ta poitrine frôlait la rambarde, tu l’as entendu. Ça t’a presque surpris. Ton regard s’est posé sur lui, instinctivement. Tu lui as tendu ton briquet sans un mot. Tes yeux glissant doucement vers Baraa avant de se perdre au loin. Nouvel éclat de voix masculin. T’as froncé les sourcils. T’as balayé de tes deux billes pétillantes l’horizon. « Sapin ? » Et tu cherchais. Et tu ne trouvais pas. « Mais… » Hésitation. Et tu cherchais à nouveau. Et tu ne trouvais toujours rien. « Il y a pas de sapin. » Il était p’tètre défoncé le gamin. Il était p’tètre un peu con. Il était p’tètre un peu bizarre.

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Message par Baraa Ven 14 Juil - 16:17



"le balcon (et le sapin)"




L'orage est passé. Les tons s'apaisent et les gestes sont moins violents. Tout est plus calme et moins dangereux. Warsan est partie et Baraa se demande si l'absence de la demoiselle y est pour quelque chose ou si ses charmants colocataires ont compris que ça ne servaient à rien de crier. En tout cas, cette colocation promet d'être mouvementé. Un associable qui semble déteste la vie qu'il mène ou regretter beaucoup de choses. Une princesse détrônait par Pierre, Paul, Jacques ou peut-être même Cendrillon et qui n'accepte sa nouvelle situation. Et le chef du clan, celui qui s'exprime dans un langage froid mais certain et qui semble savoir exactement où il va et ce qu'il veut. Baraa, elle est un peu perdue au milieu de ces fortes têtes. Non pas qu'elle n'ait pas de caractère c'est juste qu'elle ne voit pas la nécessité d'élever la voix pour se faire entendre. Elle souhaite la paix et le bonheur, quelque peu naïve et désespérée aussi. Bien qu'elle en ait bavé dans la vie, il semblerait qu'elle soit toujours positive malgré tout et qu'elle garde espoir en l'espèce humaine. Pauvre petite qui répète son prénom en boucle pour qu'on ne l'oublie pas. Baraa, c'est pas si compliqué. C'est court et simple à retenir. Elle ne veut pas que gamine ou petite lui colle à la peau. Elle aussi elle a une identité alors, autant s'en servir. Elle allume sa clope perchée sur le balcon prêté ou plutôt partagé. Elle ne s'attend pas à ce que Simon les rejoigne et pourtant, il débarque de nulle part en demandant un briquet. Cesario lui tend le sien et Baraa, elle reste étonnée de les voir là, tous les deux, en train de faire des efforts pour se supporter. C'est triste de devoir y mettre autant du sien mais peut-être que ça sera plus simple par la suite. Pour le moment, c'est plus par politesse, par obligation et elle le sent bien Baraa. Et puis Simon, il tente de briser la glace. Il parle de sapin alors, elle crache sa fumée tout en balayant l'horizon du regard. Pas beaucoup de verts. Pas beaucoup de sapin du moins. Alors, elle question Cesario du regard. Est-ce qu'il en voit lui, des sapins ? Il semblerait que ça ne soit pas le cas non plus. Il pose la question avec peu d'assurance. On est cons. Il est con. Peut-être qu'il a déjà fumé avant de partir aussi. Peut-être qu'il voit des trucs que les autres ne voient pas. Peut-être qu'il a des hallucinations. Ça serait alors vraiment compliqué. Baraa, elle tire une nouvelle latte en se tournant légèrement vers Simon pour qu'ils leur expliquent où ils se trouvent les sapins.  

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Message par Invité Ven 14 Juil - 23:00

Y'a pas de sapin, qu'il lui dit. Il fronce les sourcils et Simon suit le mouvement. Deux paires d'yeux collés sur son visage dans un mouvement d'incompréhension total et, encore une fois il suit le mouvement. De quel sapin, parlent-ils ? Il rend le briquet à Cesario, tire une latte et se redresse de la barrière en regardant les deux poupées en face de lui. Il tourne la tête vers l'horizon, épluche les immeubles, le moindre bout de verdure qu'il peux choper mais il n'arrive pas à trouver ce fameux sapin. Il voulait ouvrir la bouche, faire conversation, parler de la pluie et du beau temps sans le vouloir et le voilà rendu à jouer à Où est Charlie avec des putains de sapin introuvable. Soit il était con, soit on le prenait pour un con. Simon cracha un peu de fumée, se retourna vers ses deux colocataires. Louboutin avait disparu dans les tréfonds des enfers et tant mieux, coincée dans l'ombre elle ne reviendra jamais. « Y'a pas d'sympas. » qu'il répète bêtement, pire que du bétail en file pour se faire tailler la peau. Il reste là, debout et tremblant parce qu'il comprend pas pourquoi on lui parle de sapin. Pourquoi on le regarde comme s'il venait d'une autre planète, comme s'il venait de décrocher une étoile du système solaire. « J'disais juste que la vue était sapin» il insiste bien sur ses mots. Parce qu'il pense pas qu'il est en tord, parce qu'il se sent agressé par ces yeux qui le regardent bizarrement. Quatre ronds marrons le fixant d'un air étrange, tout ça parce qu'il est un peu enfantin avec la prononciation des mots. Il se trompe, il mélange les mots, les syllabes, les sons, les consonances au rythme des claques derrières la tête de sa mère qui lui faisait répéter sans cesse ses erreurs. C'est pas sapin, Simon mais sympas. T'sais même pas parler correct' ; qu'elle rajoutait en lui donnant un petit coup de pied sur la cheville la plus proche d'accès. À vingt-deux ans, il en est toujours au même stade. Parce qu'un orthophoniste, c'est rien d'autre qu'un escroc bouffeur d'argent, que ça ne sert qu'à abrutir les gosses en faisant croire aux parents qu'on les rends plus intelligent. Donc pour lui, il n'est pas en tord. Il ne fait que tenter des morceaux de conversation, de parler pour se rendre utile, pour ne pas subir le silence plat qui rend la scène encore plus gênante. Faut croire qu'il aurait du fermer sa gueule pour une fois. Il l'ouvre pas souvent le petit, mais quand il l'ouvre c'est jamais au bon moment. Il colle son dos à la barrière, la cigarette loin des lèvres au creux de ses doigts. Elle se consume lentement, en même temps que son cerveau qui tente de chercher l'erreur. Parler de conifères pour tuer le temps, reviens à foutre Simon au beau milieu d'un spectacle interactif. Mais qu'est-ce que je fous là ; vient claquer contre sa cervelle. Et ça fait mal.

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Message par Invité Sam 15 Juil - 23:57

Moment un peu vague, un peu étrange. Les regards se perdaient, des paires d’yeux qui cherchaient le moindre indice à coller sur ces quelques mots. Des propos dont le sens t’échappait. Il n’y avait que le silence pour combler le vide qui se creusait entre toi et tes colocataires, un peu de fumée, un peu de tabac pour tenter un rapprochement, en vain. Il avait débarqué. Lui et ses sapins. Instinctivement, t’as tourné la tête pour chercher l’ombre d’une épine, d’un tronc, rien. Rien que les immeubles crasseux qui chatouillaient le ciel et les routes où se disputaient piétons et automobiliste. T’as essayé, t’as vraiment essayé, t’étais perdu. Tu ne comprenais pas le sens de sa phrase, le but, la raison de son ouverture au monde, à vous. T’as jeté un rapide coup d’œil au visage de Baraa. La p’tite semblait aussi paumée que toi. Ses deux billes pétillantes te jaugeaient du regard. C’était pas toi le problème. C’était pas vous. C’était l’mec. Le gars et ses putains de conifères. Il était p’tètre branché épines, aimaient se frotter aux troncs parsemés d’aiguillons, humer l’odeur de la sève, tu pouvais déjà le voir monter dans sa caisse pleine de petits désodorisant à la forme et au parfum de ses arbres favoris. Ça t’arracherait presque un rire. Tu t’es retenu. T’as balayé ces images de ta tête avant de tirer une latte sur ton rouleau de mort qui se consumait entre tes deux doigts. Sa langue et ses pensées se sont probablement entremêlés pour laisser échapper une phrase pareille. T’attendais qu’il se reprenne, qu’il se corrige, c’était humain, après tout. Sa voix, à nouveau. Et les sapins revenaient. Et l’incompréhension te frappait. Pas de réponse. Juste le silence. T’as posé ton regard sur ton rouleau qui se consumait. P’tètre que t’avait malencontreusement glissé quelques herbes illicites dedans. P’tètre que ton esprit embrumé par un peu trop de fumée te jouait des tours. T’as obsevé attentivement les lambeaux de tabac qui se transformaient en cendre, rapprochant le bout fumant un peu plus près de tes deux billes scintillantes. Rien ; T’as pouffé de rire. Un rire léger. Un rire gêné. Tes yeux passaient d’une âme à l’autre. T’étais perdu. « Je… euh… » Un haussement de sourcil. « Quoi ? » Nouvelle latte. T’en avais besoin. Réellement. « Tu veux pas plutôt dire que la vue des sapins était sympa ? » Et tu t’embrouillais. Dialogue étrange. « Non parce que si c’est ça… ouais… ouais c’est sympa les sapins. » T’essayais d’être gentil, compréhensif, t’essayais de comprendre son amour pour les conifères, pour leurs courbes, son admiration pour les arbres, la vue, pour le monde, t’essayais.

la coloc actuellement jpp:

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Message par Baraa Dim 16 Juil - 14:55



"le balcon (et le sapin)"




Y a cette histoire de sapin qui vient compliquer les choses. Un sapin. Baraa, elle balaie le paysage de son regard émeraude. Ses yeux virent au noisette lorsqu'elle réfléchit trop. Cela lui donne un air un peu plus sérieux. Elle fronce les sourcils et tente de discerner des épines parmi les immeubles qui se dressent à l'horizon. La plupart d'entre eux ressemble au sien. Assez vieux, légèrement abîmés pour ne pas dire totalement délabrés. Mais c'est convenable. Du moins, ça lui suffit à la demoiselle. La ville s'active sous son regard. Des passants rigolent tandis que certains s'engueulent. Des voix portent jusqu'au balcon des colocataires qui se trouvent encore et toujours dans l'incompréhension totale. Des piétons se font klaxonner par les véhicules qui roulent à toute allure dans les rues lyonnaises. Baraa, elle aime bien regarder à quel point les gens semblent pressés. Selon elle, ils ne profitent pas assez de la vie qui s'offre à eux. Tant pis pour eux. Ce n'est pas ce qui l'inquiète le plus la demoiselle, ce n'est pas sa priorité actuelle. Pour le moment, c'est Simon. Simon qui tente de dialoguer avec eux. Il s'exprime dans un autre langage et ce qui rassure Baraa, c'est que Cesario semble aussi paumé qu'elle. Il le questionne du regard, tente de déchiffrer ses expressions. Aucun indice ne parvient jusqu'à eux. Cesario se met même à rire alors que Baraa tente de se contenir en tirant une nouvelle latte sur sa clope. Elle inspire profondément comme si cela pouvait l'aider à se concentrer. Rien à faire, elle ne comprend pas la conversation qui se fait sous ses yeux. Elle hausse les épaules avant de lâcher d'un air totalement détaché : " mais y a pas de sapins ici ! " C'est quoi ce délire ? On est dans un rêve ? Un cauchemar ? Une autre dimension ? Est-ce que les garçons viennent de Mars ? De Saturne ? En tout cas, ça tourne dans la tête de Baraa, ça travaille beaucoup trop. Cette soirée promet d'être enrichissante, casse-tête avant tout. Elle secoue la tête, écrase son mégot sous sa chaussure et en rajoute une couche : " j'comprends rien ! " C'est clair, net et précis. Ça ne sait à rien d'y aller par quatre chemins, autant en venir à l'essentiel.

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Message par Invité Lun 17 Juil - 23:24

Il se passe en boucle ses paroles. Disque rayé, il comprend pas le sens de ses propres mots. Ça saute et ça passe direct au prochain mot sans ample explication. Il tente plus de rechercher une solution à son propre cerveau, ça fait longtemps qu'il a abandonné. Simon préfère subir ce qu'il s'y passe que de s'y attarder. Les deux gosses bonbons c'est pas leurs fautes, mais ils ont pas encore compris que Simon faut pas toujours l'écouter. Simon il parle pour de la merde, pour deux francs trouvés dans le caniveaux alors que la plus part du temps ses lèvres bougent pas. Contraste comme deux personnes dans le même corps qui se batte pour sortir les premiers mots, les premiers silences avant l'autre. Un rire explose dans ses oreilles. Un petit rire, plus un murmure étouffé qu'autre chose. Mais ça lui plaît pas au gosse alors il fronce les sourcils et plante ses deux yeux sur ses deux colocs. Ouais il sait pas parler, sauf qu'il ne le sait pas. Ça revient à dire à un gamin de cinq ans que son dessin est à chier. Ça le fera pleurer, ça le fera taper du pied, ça le fera détester le dessin pour toute sa vie. C'est pareil pour Simon, un vrai gosse de cinq ans et demi. Il les laisse parler, débattre sur son putain de sapin alors qu'il vient laisser sa cigarette tomber dans le vide. Il allait parler. Quand y'a un petit clic qui fait craquer sa mâchoire. « Ah. » qu'il sort un peu comme ça. Ces histoires de sapin, de sympas, de sympin, de sapas. Il retrouve l'intelligence de ses vingt-deux ans, les deux pieds sur terre mais la gueule bloqué dans la lune. « J'voulais dire- » ses mots se suspendent dans l'air un instant, le temps qu'il déchiffre ses propres mots et trouve les bonnes syllabes. « la vue est- » ça bloque encore, peut-être à cause du rire ridicule de Cesario, peut-être à cause du regard que Baraa lui lance. Il sait pas trop, mais ça traîne pour sortir comme le plus vieux et plus lent des blues. « sympas. » une ronde d'applaudissement retentit dans la foule, les femmes se mettent à crier, les hommes à pleurer, les gosses se balancent par dessus les rambardes, des flashs d'appareil photos l'éblouit, on le bouscule, on veux sa peau, on veux son corps, on veux Simon. Juste parce que pour la première fois de sa vie, il arrive à parler correctement. À cause de ses colocs, ses colocs qu'il n'aurait jamais voulu avoir. « J'confonds toujours avec sapin et sympas. » il prend son temps pour dire ces deux mots, si proches l'un à l'autre que ça en devient difficile à répéter ou même à penser sans s'emmêler les pinceaux. Il se décroche de la rambarde, lance un dernier coup d’œil à la vue avant que son égoïsme et humeur capricieuse n'en reprennent un coup. Un sale coup. Il a pas aimé ce rire, fallait s'en douter tout comme il a détesté leurs questions idiotes. Ils pouvaient pas deviner eux-mêmes qu'il s'était trompé ? Faut croire qu'y'a au moins trois cons sur ce balcon. Un regard noir se porte comme un masque, des cernes qui apparaissent soudainement et son corps fantomatique qui se remet en marche. Il pense à son sol propre qui l'appelle. Loin du ridicule qu'il affiche sur son front. Ah, quel con fait-il.

en direct dans la tête de simon:

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Message par Invité Jeu 20 Juil - 0:53

On termine sur ce post ou on continue ? Bienvenue chez vous ! - Page 3 1906527164

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Message par Baraa Jeu 20 Juil - 14:25

vous me donnez mal au crâne Bienvenue chez vous ! - Page 3 3646427174
moi je pense qu'on peut clôturer ?! au pire on s'en refera un Bienvenue chez vous ! - Page 3 2975641651
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Message par Invité Lun 24 Juil - 16:16

j'pense aussi qu'on peux le clôturer et en refaire un later,
tout comme baraa
baraa
je t'aime
voilà c'est dit
t'en fais ce que tu veux
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Message par Invité Lun 24 Juil - 16:51

baraa
je t'aime
voilà c'est dit
t'en fais ce que tu veux


ET MOI JE SENS LES PIEDS ? Bienvenue chez vous ! - Page 3 2346824612
je vais m'aimer dans mon coin avec ma terrasse Bienvenue chez vous ! - Page 3 316275939 Bienvenue chez vous ! - Page 3 316275939

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